You are currently viewing L’Indonésie autrement… ou comment éviter le piège touristique de Bali!

Charlotte est blogueuse-invitée chez Flytrippers. Suivez-la sur Instagram @charlo0otte324 et @cbdphotographie et lisez sa bio au bas de cette page.


Aah! Bali! Ce petit paradis tant prisé par les blogueurs de ce monde – surtout depuis la fameuse saison d’Occupation Double 2017.

D’ailleurs, Flytrippers a une astuce pour aller à Bali pas cher même si c’est une destination qui ne vient pas souvent à rabais sur leur page de deals de vols pas chers.

Bali, c’est l’endroit rêvé pour mettre à jour notre feed Instagram dans l’un de ses restaus Pinterest, sur l’une de ses plages, une planche de surf jamais utilisée sous le bras, ou en faisant la file pendant des heures pour une photo en balançoire au-dessus de la jungle…

Mais est-il également possible de ne pas tomber dans le piège et de réellement aller à la rencontre de l’Indonésie, la vraie? Celle que l’on ne voit nulle part sur les réseaux sociaux, mais qui mérite tant d’être explorée.

Moi, je vous dis que oui! Je vous dis aussi que vous devrez prendre votre courage à deux ou trois mains et sortir des sentiers battus pour y arriver, mais que vous ne le regretterez pas.

 

Mon aventure en Indonésie

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me présente: Charlotte, photographe lifestyle et d’aventure : Artiste, intello à mes heures, hyperactive la plupart du temps, mais surtout voyageuse récidiviste. Par «voyageuse», je ne parle pas ici de passer deux semaines à San Juan del Sur ou au Full Moon Party à fêter avec une bande d’amis. Non, merci!

J’entends ici que je suis passionnée de culture, assoiffée d’apprentissage, avide de rencontres et à la recherche du dépaysement le plus total. Je fais le tour du monde, seule avec mon sac à dos, depuis l’âge de 14 ans, à la recherche des endroits les plus isolés pour faire voyager le monde entier grâce à mes photos (Ne vous en faites pas; j’ai étudié et même parfois travaillé à travers toutes ces années ;) ). Nul besoin de vous mentionner que le site de Flytrippers fait partie intégrante de mon historique de navigation internet!

Toujours est-il que cet été, je n’avais qu’un mois pour voyager (Après avoir pris congé de mon tout nouvel emploi trois autres fois dans l’année. #Oopsy!), et j’avais la ferme idée d’effectuer un retour en Asie après 10 ans sans y avoir posé les pieds. Malheureusement, les vacances qu’il m’était possible de prendre tombaient pile à la saison des cyclones aux Philippines et au Sri Lanka qui étaient mes premiers choix.

J’ai donc dû me résilier à visiter le centre-sud de l’Indonésie, seule région de l’Asie assez près de l’équateur pour atténuer les remous de dame nature. Vous comprendrez, de par ma brève description, ma déception à mon arrivée sur l’île de Bali, lorsque je me suis butée à une marée d’occidentaux. Je savais déjà avant de partir que l’aventurière en moi devrait accepter de partager son espace avec plusieurs autres touristes –et certainement pas les plus expérimentés-, mais jamais je ne m’étais imaginée une station balnéaire si adaptée à la consommation de masse.

J’ai mis quelques jours à réfléchir à un plan d’évasion, enfermée dans la prison de Canggu; Entourée de jeunes surfeurs et de leurs admiratrices en bikini; reines du selfie. – Vous comprendrez que je colore mon histoire avec une belle exagération des faits, n’est-ce pas? Canggu n’a rien d’une prison, en réalité. C’est un village en bord de mer très agréable où l’on peut surfer à toute heure, 365 jours par année, dénicher des articles de mode et de décoration uniques et manger des plats aussi beaux que délicieux…

Mais les faits sont que si l’on ne fait pas l’effort de sortir de la côte-ouest de l’île, il est possible de passer des semaines, voire des mois à Bali sans jamais croiser un indonésien, ni jamais goûter à leur cuisine ou entendre leur langue… Et ça, ça m’attriste profondément. – Je me suis donc rendue à l’évidence très rapidement que je devrais faire comme les locaux et me munir d’une motocyclette pour ratisser l’île de fond en comble. Aah! La liberté!

Mon backpack de 85 litres sur le dos, mes deux planches de surf à ma gauche et mon sac de caméra entre les genoux, je suis partie à l’aventure. J’ai pris la route… une route… qu’importe laquelle, tant qu’elle me mènerait vers de nouveaux horizons. En fait, ce que je préfère du voyage solo, c’est de me perdre et de découvrir des endroits que je n’aurais pas même pu voir si je l’avais planifié. J’ai besoin d’être surprise et déstabilisée pour me sentir complètement libre. Rien n’égale le sentiment de me réveiller dans un endroit inconnu et de n’avoir aucune idée de ce que je ferai dans la journée, pour me laisser porter par les rencontres et le hasard… J’ai donc suivi la route longeant l’océan jusqu’à ce que le soleil ne se couche et que je doive trouver un endroit où passer la nuit.

La vérité c’est que voyager aujourd’hui est devenu tellement plus facile et sécuritaire qu’autrefois; d’autant plus à Bali. – Je vous reviendrai sous peu avec mon aventure en Éthiopie où là, tout n’était pas aussi simple! – Le wifi est maintenant partout, tous les habitants, même des plus petits villages, ont un téléphone portable et il existe même des applications GPS (entre autres mon nouveau meilleur ami de voyage: Maps.Me) qui permettent de chercher des auberges, restaus et lieux d’attraction sans même avoir un réseau cellulaire. Plus besoin de se casser la tête à tout prévoir à l’avance: Je garde mon téléphone en mode avion – la sainte paix! – et je lâche prise. Je me laisse aller et je suis mon instinct. That’s when the magic happens!

Il s’agissait donc simplement de s’éloigner de la côte-ouest et de s’aventurer légèrement plus au Nord pour découvrir toute la richesse de la culture balinaise. Seule, le vent dans les cheveux, un peu de musique country dans les oreilles, je me suis enfoncée dans la jungle du centre de l’île et j’ai grimpé les montagnes jusqu’à leurs sommets brumeux. Là, tout en haut, dans le silence le plus total, je me suis arrêtée un instant et tout doucement, j’ai vu apparaître autour de moi des centaines de singes m’observant prudemment. C’est dans ce genre de moment magique que le voyage prend tout son sens.

                                                                                         

Une fois tout à fait au nord-est de l’île, je ne sais pour quelle raison, j’ai décidé de prendre un bateau. J’ai embarqué mon scooter sur un traversier et je suis partie sur l’île de Nusa Penida sur un coup de tête. J’ai avalé une pilule pour éviter le mal de mer qui m’a assommée jusqu’à ce qu’on accoste et que je me réveille seule sur le bateau. J’ai entendu des voix à l’extérieur, alors je me suis dirigée et j’y ai trouvé un jeune français qui, étrangement, parlait indonésien avec le capitaine. Je me suis tout de suite dit “Celui-là, il doit absolument être mon ami pour la semaine!

                                                           

Visiblement, il devait bien connaître les environs pour en avoir appris la langue, alors je l’ai abordé, lui demandant s’il connaissait un endroit où je pourrais dormir. Il m’a alors invitée à le suivre et hop! Aussi simplement que ça, Jules, ses amis et moi avons passé les jours qui ont suivi à plonger avec les raies manta, à boire des smoothies à la mangue et à manger du poisson frais au bord de la mer, dans les endroits que seuls les locaux pouvaient connaître. Les rencontres à l’étranger sont tellement précieuses et puissantes. Les voyageurs sont libres: dépourvus de toute forme d’influence que leur quotidien puisse avoir sur eux. Ils sont purs et l’on accède immédiatement à leur âme dans sa forme la plus vraie. Chaque fois, je suis si reconnaissante de la richesse de ces moments partagés…

Une fois de retour à Bali, j’ai poursuivi ma route autour de l’île, entre les cascades géantes, les volcans, les villages de pêcheurs et puis, je suis redescendue par le centre, entre les rizières en étages à perte de vue. Était-ce un lundi ou un samedi? Je ne sais plus. Les jours et les heures n’ont plus aucune importance lorsque je suis libre comme l’air… J’errais dans les ruelles sans savoir où j’allais, jusqu’à être arrêtée sur ma route par une parade hindou.

Parfois, quand j’y pense, je me rends compte combien le hasard fait bien les choses: La route aurait pu être barrée une seconde après mon passage ou quelques minutes avant et je n’aurais pas eu la chance d’être aux premières loges comme je l’ai été. Des femmes avec de hauts chapeaux d’offrandes passaient de chaque côté de moi, souriant à ma caméra et suivies d’un orchestre d’hommes en habits traditionnels. C’était un véritable spectacle privé, juste pour la photographe en moi. J’aime bien m’imaginer égoïstement que la vie m’envoie parfois des cadeaux!

 

Sommaire

Je voudrais tant vous partager mon itinéraire précis pour que vous viviez d’aussi belles expériences que moi, mais la vérité est que je ne savais pas toujours – ou plutôt jamais – où j’étais et que c’était parfait comme ça. En fait, vous pourriez suivre ma route à la lettre et vivre une aventure complètement différente de la mienne. Une aventure parfaitement imparfaite, à votre image, comme le veut la vraie définition du voyage… Et c’est ainsi, un peu essoufflée, que je suis revenue vers Denpasar pour voler jusqu’à l’île de Flores où j’allais explorer en voilier le Parc National de Komodo pour les prochains jours… Mais ça, c’est une tout autre aventure que je vous raconterai dans un prochain article. En espérant avoir piqué votre curiosité et activé le voyageur dormant au fond de vous, je vous dis “À très bientôt”!

Pour plus de photos de mes aventures, suivez moi sur mes comptes  Instagram personnel @charlo0otte324 et professionnel @cbdphotographie ou sur ma page Facebook @CBD Photographie.

 

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Photo de couverture: incroyable vue indonésienne (crédit photo: Charlotte, blogueuse-invitée)

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Charlotte

Charlotte est à la fois criminologue et photographe lifestyle et d'aventure basée à Montréal -lorsqu'elle n'est pas quelque part d'autre sur la planète- ; Elle est un doux mélange d'artiste, intello à ses heures, hyperactive la plupart du temps, mais surtout voyageuse récidiviste. Elle fait le tour du monde, seule avec son sac à dos et sa caméra depuis l'âge de 14 ans et a des tonnes d'histoires à raconter et de trucs à partager. Suivez-la dans ses aventures passées et à venir...

Cet article a 5 commentaires

  1. Claire

    Merci Charlotte de nous avoir si bien raconté cette belle aventure
    Effectivement, les moments magiques les plus mémorables sont ceux qui se vivent sans avoir été planifiés

  2. Vautourp

    Salut Charlotte merci pour ton histoire. Dit moi quel mois est-Tu allée à Bali?

    1. c_bdomingue

      J’y suis allée de la mi-août à la mi-septembre

      1. c_bdomingue

        J’y suis allée de la mi-août à la mi-septembre

  3. sylvain claveau

    ouf un sac de 85 litres,2 surf,un sac photo on a pas tous la même définition de la liberté,moi je suis parti pour 10 sem en thailande et nouvelle-zélande avec mon sac 25 litres et mon petit sac photo.Mais je suis d’accord avec toi bali a moto ç’est le best,je l’ai fais 2 fois et je vais peut-être y retourner a la fin de mon voyage.continue a vivre ton rêve Charlotte

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