You are currently viewing 5 arrêts lors de notre aventure en sac à dos avec bébé en Géorgie (ex-URSS)

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Suite à la naissance de notre fille Arielle, nous ne croyions pas pouvoir nous envoler pour un voyage sac à dos avant plusieurs années. Pourtant, 9 mois plus tard nous décollions pour Tbilissi, capitale de la Géorgie, république d’ex-URSS. Cette destination est peu courante mais elle a pourtant beaucoup à offrir. Un vol de 14 heures (avec escale) et nous voici complètement dépaysés.

Le premier contact avec les Géorgiens fut très chaleureux. Deux (2) heures après notre arrivée, nous recevions une invitation à un supra (un souper traditionnel) et Arielle faisait fureur auprès des clients et des employées de l’épicerie du coin.

Voyager avec un enfant a beaucoup d’avantages, contrairement à ce que l’on peut croire (vous pouvez lire mon article sur les 5 bonnes raisons de partir en voyage avec bébé). Notre voyage de 17 jours en Géorgie nous a coûté 3 000$ au total pour nous trois. 

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Voici nos 5 arrêts en Géorgie (et un bonus).

 

1. Tbilissi

Tbilissi signifie «source chaude»: pas surprenant que le vieux quartier compte de nombreux bains publics.

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La ville mérite qu’on lui accorde quelques jours avec ses ruelles sinueuses, ses vieux immeubles aux balcons fermés, ses églises orthodoxes ancestrales et un téléphérique qui vous transporte au sommet de la ville (d’où vous pourrez admirer le fleuve qui la traverse)!

Vieux Tbilissi vue du téléphérique.
Vieux Tbilissi vu du téléphérique

 

Dans les rues piétonnières du quartier Abanotubani, à l’ombre de la forteresse, le choix de restaurants est impressionnant. Il est impératif d’essayer les khinkalis (raviolis épicés farcis à différentes viandes).

Un métro construit à l’époque soviétique relie les différents quartiers, sinon les taxis sont fiables et on vous conduira partout pour quelques laris.

Comme la plupart des chauffeurs ne parlent que le géorgien et le russe, soyez clairs sinon vous pouvez vraiment vous retrouvez n’importe où, comme nous lorsqu’on s’est retrouvé au casino plutôt qu’au guesthouse!!!

Monument à Tbilissi en Géorgie

 

2. David Garedja

L’endroit le plus dépaysant de notre voyage fut la visite des monastères troglodytiques de David Garedja.

La route pour s’y rendre (à 2 heures de la capitale) est en très piteux état, mais les paysages sont époustouflants. On a fait le trajet en marshrutka (mini bus) et la route cahoteuse endort Arielle sur nos genoux. Moi, je combats le mal des transports.

La vue au monastère de David Garedja

 

Les premiers monastères furent construit au VIème siècle puis au cours des siècles suivants, le site a pris de l’ampleur. Ravagé par les turcs et les mongols, la pire attaque fut en 1615 alors que l’empire d’Iran a massacré 6 000 moines. Dernièrement, le site fut restauré, après avoir servi de base d’entraînement pour l’armée soviétique.

Rendus sur place, on part explorer le site, Arielle bien installée dans le porte-bébé. On visite quelques grottes, dont certaines habitées par des moines. Et puis, on monte sur la crête de la montagne et sur le sentier on croise des soldats armés… on est à quelques kilomètres de l’Azerbaïdjan.

Là-haut, la vue sur la steppe semi-désertique est hallucinante. Nous sommes presque seuls avec quelques serpents dans ce lieu reculé et nous réalisons quelle chance nous avons d’être ici en famille.

Vue sur la steppe et l'Azerbeijan
Vue sur la steppe et l’Azerbaïdjan

 

Attention: les indications y sont très mauvaises, voir inexistantes.

 

3. Batoumi

Notre prochaine destination est Batoumi. Le train (8 heures) qui nous mène en direction de la mer Noire est très confortable et offre le Wi-Fi.

La ville de Batoumi, en Géorgie

 

On se perd un peu, beaucoup en se baladant à pied dans la ville… mais le calme et la beauté nous fait oublier le temps. La plage de galets est immense et la ville semble sortir d’un conte de fée avec son architecture variée, ses fontaines et les monts enneigés visibles au loin.

Encore une fois, on se sent bien accueillis. Les serveurs aux restaurants nous reconnaissent dès la deuxième visite et font de grands sourires à Arielle.

 

4. Gori

Au retour vers la capitale, on sort du train à Gori, ville natale de Staline où l’on peut visiter un musée digne de l’ère soviétique. D’ailleurs, cette ville a été bombardée et est tombée aux mains de la Russie durant une semaine en 2008.

Rare statue de Staline en-dehors de la Russie à Gori

 

Dans le marshrutka sur le chemin du retour, la route est belle, mais nous somme coincés à 30 degrés Celsius entre un homme qui empeste la sueur et la fenêtre qui n’ouvre pas. Arielle dort tout le trajet.

 

5. Kazbegui (Stephantsminda)

La dernière destination de notre itinéraire se trouve à quelques kilomètres de la frontière russe. Encore une fois, on fait la route en marshrutka et encore une fois, nous somme les seuls touristes à bord.

Départ à 7h00 am. Après un trajet de 4 heures, nous sommes à Kazbegui, à 1800 mètres d’altitude. La température est beaucoup plus fraîche. Nous passerons 2 nuits ici. En débarquant du bus, on se précipite sur nous pour nous offrir des hébergements chez l’habitant (à 20$C la nuit).

Rue typique à Kazbegi

 

La ville est enclavée par les monts du Caucase aux sommets enneigés. On se croirait devant une carte postale. Arielle est très impressionnée de voir les vaches et moutons qui marchent dans la rue. Attention aux bouses. 

Nous arrivons vers 11h00 et comme le ciel est dégagé, on pose nos sacs à dos, on mange rapidement un bon khatchapouri et on se lance tous les trois sur le sentier qui mène au sommet pour voir l’église. Ça aurait été trop facile de payer un 4×4; on préfère faire les 6 kilomètres à pied.

Vue à Kasbegi

 

Après avoir traversé une zone habitée, le sentier devient étroit, Arielle est sur mon dos. On ne ralentit pas, la température est d’environ 3 degrés Celcius et le sentier devient boueux et escarpé. Mais l’effort est récompensé: l’église de la Sainte-Trinité adossée au mont Kazbek (5047m) offre un point de vue incroyable sur les environs. On visite l’intérieur, couvert de fresques datant du 14ème siècle.

Le temps d’allaiter Arielle devant ce paysage à couper le souffle et on se prépare pour la descente.

 

La région offre multitude de possibilités d’ascension de sommets ou de randonnées de un à plusieurs jours. Pour notre part, nous concentrons nos journées à flâner dans le village et apprécier le calme et la bonne nourriture de la région.

Le trajet du retour sera marqué par une tempête de neige tardive (en mai) qui nous forcera presque à faire demi-tour…

Une tempête tardive menace notre retour

 

Finalement, quelques heures plus tard nous pourrons déguster une dernière bière sur une terrasse dans la capitale avant notre vol de retour vers Montréal.

 

Bonus: Sighnaghi

Ce village, d’air toscan, est perché sur une colline à 750 mètres d’altitude.

 

C’est un endroit calme et il est intéressant d’explorer la ville et ses remparts défensifs d’une longueur de 5 kilomètres qui offrent de magnifiques points de vue sur la vallée. Dans ses petites rues en pierre, on fait quelques achats d’artisanats et notre fille reçoit une fois de plus plusieurs cadeaux.

Maia, notre hôte de la pension du même nom, nous propose une visite des vignobles environnants. Interdit de refuser.

D’ailleurs ici on ne rigole pas avec le vin qui occupe une grande place dans le cœur des habitants. Certains prétendent même que ce sont eux qui ont inventé le vin. Ce fut un agréable moment à travers la campagne à déguster ici et là des vins de la région avec un chauffeur désigné, car lorsqu’ils vous proposent d’essayer le cha-cha (vodka locale), ne pensez pas vous en sortir.

Cave à vin et Papakha, le chapeau traditionnel

 

D’ailleurs dans le bus de retour vers la capitale le lendemain il y a quelques locaux qui semblaient éméchés de leur sortie en région!

 

Sommaire

Nous sommes partis sur un coup de tête et nous sommes revenus avec un coup de cœur pour ce pays accueillant qui a tellement à offrir.

Que penses-tu de la Géorgie comme destination? Dis-le-nous dans les commentaires ci-dessous.

 

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Photo de couverture: en famille dans les montagnes de Géorgie (crédit photo: Pascal, blogueur-invité)

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Leblanc Pascal

Bonjour, je m’appelle Pascal et j'adore explorer la planète, visiter les endroits moins fréquentés. J'ai plus de 25 pays visités à ce jour, la plus part en sac à dos. Depuis que je suis papa, j'ai augmenté la fréquence de mes voyages, car voyager en famille est extraordinaire. D'ailleurs nous étions parti à l'aventure pour 8 mois à l'automne 2019. Écourté en raison du Covid ce n'est que partie remise. De plus en plus pour moi, voyager n'est pas un simple loisirs, mais un mode de vie.

Cet article a 2 commentaires

  1. Johanne

    Je suis allée en Arménie et en Georgie en juin 2019, un peu plus de deux semaines à faire de magnifiques randonnées. Quels beaux pays, les gens sont tellement gentils et les paysages à couper le souffle.

    1. Andrew D'Amours

      Wow, ça doit oui! C’est un des endroits que je devais visiter en 2020, j’ai vraiment hâte!

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