You are currently viewing Randonnée au Népal: l’Himalaya à petit prix

Pascale est blogueuse-invitée chez Flytrippers. Suis-la sur Instagram et vois sa bio au bas de cet article.


Pas besoin d’être un expert de la randonnée pour conquérir l’Himalaya! Le Népal abonde de sentiers pour tous les niveaux. Et on s’entend : marcher, c’est gratuit! Voici quelques informations pratiques pour les explorateurs à petits budgets.

Le Népal est définitivement le rêve de plusieurs amateurs de plein air. Le coût de la vie là-bas est plus qu’abordable, ce qui en fait une destination parfaite (il fait partie du Top 5 des pays à 25$/jour)!

Ta plus grosse dépense sera probablement le billet d’avion, mais Flytrippers peut t’aider avec leurs pages de vols pas chers.  

Vue sur Annapurna III devant le Ice Lake près de Manang, dans le Tour des Annapurnas

Quelle randonnée choisir?

LA question! Voici quelques facteurs à considérer pour choisir ton trajet, en fonction de ton budget.

  1. Avant de commencer, quelle durée de randonnée t’intéresse? Quelques jours, quelques semaines? Tout est possible! Tu peux même combiner plusieurs itinéraires ou ajouter des side trips intéressants à ton parcours. Par exemple, en quelques jours de marche, tu pourras observer un magnifique lever de soleil sur Poon Hill dans la région des Annapurnas. Pour les plus sportifs, le trek des “3 passes” dans la région de l’Everest constitue un défi de près de trois semaines.
    .
  2. Pour marcher au Népal, il te faudra probablement te procurer là-bas une carte TIMS (Trekkers’ Information Management Systems) et un permis d’accès. Le prix du permis varie beaucoup selon la région. Exemple, en haute saison, celui pour la vallée de Nar-Phu est de 90$US, alors que pour l’Annapurna c’est moins de 30$US!
    .
  3. Certains treks nécessitent obligatoirement un guide. C’est le cas pour le Tour du Manaslu ou la vallée de Nar-Phu. C’est une dépense supplémentaire à prendre en compte! D’autres trajets, tels que le Tour des Annapurnas ou le Camp de base de l’Everest sont possibles par soi-même, et donc moins dispendieux.
    .
  4. Le coût du transport jusqu’au point de départ de ta rando est un autre facteur non-négligeable. Par exemple, pour se rendre à Lukla – départ du Camp de base de l’Everest – la majorité des trekkeurs voyagent en avion (400$US l’aller-retour). Pour les plus patients, un voyage en autobus + jeep + marche est possible, mais il faut compter plusieurs jours pour arriver à Lukla. Dans la région des Annapurnas, tout est faisable en autobus, et donc plus abordable. Attention, les trajets sont carrément infernaux! Les jeeps privés sont également une option, permettant de sauver quelques jours de marche pour ceux avec plus de budget mais restreints dans le temps.

 

Avec une agence, avec guides/porteurs, ou solo

Comme pour les voyages dans le Sud, si tu ne veux pas te casser la tête, tu peux réserver un trek “tout-inclus“. Guides, porteurs, transport, repas, permis, hébergement : l’agence organisera tout pour toi. C’est évidemment l’option la plus chère! Il existe des agences basées au Québec, ou des agences au Népal pour un coût moindre. Il y aura probablement des extras à payer quand même (douches chaudes, charger des appareils électroniques, boissons, etc.).

Pour marcher l’esprit tranquille avec un peu plus de liberté, tu peux simplement engager un guide et/ou des porteurs. Tels que mentionné plus tôt, certaines régions requièrent absolument un guide. Ils chargent un coût quotidien, qui inclut généralement leur hébergement et repas, mais il faudra payer leurs transports. Il est fortement conseillé de rencontrer ton guide avant le départ, et négocier avec lui l’itinéraire et les tarifs. Cette option est moins coûteuse que le trek tout-inclus, et avantageuse car tu pourras diviser les frais si vous êtes plusieurs randonneurs.

Si la région le permet, les plus aventuriers ou expérimentés peuvent marcher de façon indépendante, sans guide. Cela nécessite un peu plus d’organisation mais pour les randonnées populaires, c’est relativement facile. Des applications hors connexion (telles que Maps.me) s’avèrent très utiles pour s’orienter, mais une bonne vieille carte en papier est nécessaire. Pour les longs treks, il faut s’assurer d’avoir un trajet sécuritaire en terme d’altitude. Cette option est évidemment la moins dispendieuse!

 

Hébergement et repas

On peut qualifier les randonnées au Népal de “trekking de luxe” grâce aux teahouses. Ces lodges, qu’on retrouve sur les principaux sentiers de randonnée, fournissent hébergement et repas. Par conséquent, pas besoin de traîner tente, matelas, équipement de cuisine, nourriture, etc.

Une règle non-écrite dit qu’il faut manger à la teahouse où l’on dort. Dans certains villages moins achalandés, tu peux négocier l’hébergement gratuit si tu manges sur place. En général, plus la teahouse est en altitude, plus les prix sont élevés, mais ça reste toujours très abordable. De plus, les lodges d’un même village ont tendance à avoir des prix similaires pour éviter la concurrence.

Les teahouses sont assez rudimentaires. Les chambres ne sont pas chauffées, mais la salle à manger l’est parfois le soir. Les salles de bain (avec toilettes turques) sont habituellement communes. Il faut normalement payer pour les douches chaudes (qui s’avèrent parfois être un simple seau d’eau), le WiFi (oui oui, du WiFi dans l’Himalaya! d’une efficacité douteuse cependant) ou charger des appareils électroniques. Donc, pour sauver quelques dollars, une batterie portative ou même un chargeur solaire peut être utile. Petit conseil, range ton cellulaire et profite du moment!

Les menus sont semblables d’un lodge à l’autre. Les Népalais ne mangent majoritairement pas de viande, alors les végétariens sont au paradis! On y retrouve souvent des momos (dumplings népalais), soupes tibétaines, curry, nouilles sautées, et même pizza, spaghetti et tarte aux pommes.

Après une grosse journée de marche, le meilleur rapport quantité-prix reste toujours un dal bhat, une soupe de lentilles servie avec riz et curry de légumes. Le plus beau dans tout ça c’est que le dal bhat est toujours à volonté!

Il est possible d’acheter des snacks (biscuits, noix, chocolat) un peu partout sur le trajet mais le plus économique est d’en acheter avant le départ du trek.

Une teahouse sympathique à Chhomrong, en chemin vers le Camp de base de l’Annapurna

 

Le repas népalais par excellence : le dal bhat!

Équipement

Katmandou regorge d’articles de randonnée de contrefaçon. Mieux vaut ne pas lésiner sur la qualité de tes bottes de rando et vêtements chauds, et les acheter à la maison.

D’autres articles, tels que des bâtons de marche, cartes, chapeaux, gourdes, collations, pastilles pour désinfecter l’eau, se trouvent pratiquement partout à Pokhara ou Katmandou pour par cher. Il est aussi possible de louer certains équipements, comme des sacs de couchage, pour à peine 1$US par jour.

Sommaire

Même à petit prix, le Népal te réserve une aventure hors de l’ordinaire! Que tu sois débutant ou plus expérimenté, tout le monde y trouve son compte. Tu attends quoi? Bonne randonnée!

As-tu déjà visité le Népal? Rêves-tu d’y aller?

Vous voulez voir nos rabais sur les billets d’avion?
Cliquez ici pour voir nos aubaines de vols à très bas prix
Vous voulez d’autres astuces et inspirations voyage?
Cliquez ici pour aller à la page principale du blog
Vous aimerez sûrement cet article:
Les meilleures cartes de crédit au Canada

Aidez-nous à faire connaître nos aubaines et nos conseils sur les voyages à bas prix en partageant cet article et surtout ajoutez Flytrippers à vos favoris pour nous permettre de vous aider à naviguer dans le monde des voyages à bas prix!

Divulgation publicitaire: Flytrippers reçoit des commissions sur les liens inclus dans cet article. Nous apprécions que vous utilisiez ceux-ci, surtout que cela ne vous coûte jamais plus cher, et nous vous remercions de nous encourager et nous permettre de continuer à trouver pour vous d’excellents deals et du contenu intéressant. Par souci de transparence, sachez que nous ne recommanderons JAMAIS un produit ou service dans lequel nous n’avons pas confiance ou que nous n’utilisons pas nous-mêmes, puisque notre réputation et notre crédibilité vaut beaucoup plus que les commissions. Ce principe est une partie essentielle et non négociable de tous nos partenariats: nous ne donnerons jamais à aucun tiers parti le moindre contrôle sur notre contenu. Pour plus de détails sur notre politique publicitaire, cliquez ici.

Partage cet article pour nous aider à aider le plus de gens à voyager plus pour moins:

Pascale D.

Pour mes 20 ans, je me suis offert mon premier périple sac-à-dos. C'est ainsi que j'ai eu la fameuse piqûre. Hélas, c'est une condition chronique! C'est quasi obsessionnel! J'ai la chance d'être travailleur autonome, me permettant de concilier facilement voyages et carrière. Pour moi, voyager ce n'est pas une course ni une compétition - il faut prendre son temps. C'est souvent dans les moments imprévus que se forgent les meilleurs souvenirs!

Leave a Reply