You are currently viewing 7 impressions générales sur mon voyage tour du monde pour obtenir 1 million de points

La semaine dernière, je suis enfin revenu de mon voyage tour du monde d’un mois pour obtenir 1 million de points, grâce à la promotion phénoménale dont je t’ai parlé quelques fois. Je vais avoir plein de contenu sur ce périple en janvier, mais je voulais au moins partager quelques impressions générales un peu plus rapidement.

J’ai partagé des stories quotidiennes pendant le voyage sur mon compte Instagram personnel, mais j’avais aussi les meilleures intentions du monde au départ: je voulais écrire sur chaque jour du périple ici également, pour que tu puisses voyager avec moi… 

Et j’ai été extrêmement malade la semaine avant de partir (et ma première semaine du voyage) et ça a tout fait foirer mes plans de contenu; j’en suis vraiment désolé! Ça a rendu le début du voyage assez cauchemardesque aussi… mais à part de ça, ça a même mieux été que je pensais!

Voici donc 7 impressions générales sur le voyage dans l’ensemble — je vais partager mes impressions sur chaque étape et destination séparément.

 

Base de mon voyage

Sans tout répéter, à la mi-octobre, le transporteur aérien scandinave SAS a annoncé une promotion incroyable, meilleure que tout ce qui a été vue depuis au moins une décennie. 

Ils donnent 1 million de points (valeur de ≈ 10 000$ à ILLIMITÉE) à ceux qui prennent un vol avec 15 de leurs transporteurs partenaires avant le 31 décembre. Tu peux lire plus d’information sur la promotion millionnaire SAS EuroBonus (mais il est probablement trop tard à moins que tu partes tout de suite, et encore).

 

Je planifiais déjà aller en Asie en novembre, donc ça n’avait absolument aucun sens de ne pas le faire. En plus j’avais procrastiné toutes mes réservations, alors c’était parfait. Par contre, je devais être à Miami le 4 décembre et je ne pouvais pas partir du Québec avant le 11 novembre; donc je n’avais pas de flexibilité du tout.

J’ai donc bâti un itinéraire assez optimisé qui me faisait faire pour la 1ère fois à vie un tour du monde complet d’un seul coup. C’était 30 487 milles dans les airs en 24 jours, avec 20 vols au total (c’est devenu 22 finalement), plus 2 vols pour revenir de Miami une semaine plus tard.

sas round the world itinerary map
Mon itinéraire (crédit image: OpenFlights)

 

Cet itinéraire tour du monde avait 13 des 15 transporteurs. J’ai ajouté Delta à coût nul à la fin pour revenir de Miami et j’avais pu faire fitter AeroMexico à coût nul à travers mes 3 voyages de la fin octobre et du début novembre.

Tu peux lire ce que j’avais écrit sur mon itinéraire détaillé quand j’ai fait mes 13 réservations de vols, incluant les détails du coût.

Festivités du Día de Muertos à Guadalajara, au Mexique (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Impressions générales de mon voyage

Voici les 7 sujets qui me viennent en tête sur le voyage:

  • Beaucoup moins désagréable que ce à quoi je m’attendais
  • Première semaine cauchemardesque (mais très bien après)
  • L’Asie du Sud-Est et de l’Est sont tellement géniales
  • Coût net total extrêmement bas
  • Pas le moindre problème logistique de tout le voyage
  • Logistique de la promotion pas idéale (mais ça fonctionne)
  • Beaucoup plus de participants que je pensais

 

Beaucoup moins désagréable que ce à quoi je m’attendais

Sur papier, c’était une aventure incroyable, une promotion conçue sur mesure pour moi. J’adorais tout à propos de l’idée. J’étais très excité par l’expérience, clairement.

Mais ensuite, dans la réalité, je savais que c’était quand même beaucoup de vols en relativement peu de temps — 100% en classe économique (je vais sûrement changer ça dans le futur; je vais en reparler bientôt) — et j’appréhendais un peu que ça soit peut-être très désagréable. Toutes les choses les plus récompensantes dans la vie ne devraient pas être «faciles» non plus.

Très/trop long vol pour être en classe économique (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Mais honnêtement, ça n’a pas été désagréable du tout.

(À part la première semaine, mais ça n’avait vraiment pas tant à voir avec autre chose que ma grippe/COVID ou peu importe ce que j’ai eu; j’y reviens dans la prochaine section!)

C’est sûr que je voyage beaucoup et je suis habitué. 

Et surtout, j’adore absolument être dans les aéroports, les avions, les transports et les hébergements. Certains voyageurs tolèrent ces parties des voyages, mais moi c’est plus que ça: je crois fermement à la philosophie «the journey is the destination» et j’adore vraiment chaque partie des voyages en tant que vrai vrai amateur de voyage!

Salons Amex Centurion Lounge à New York-JFK et Seattle (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Les nombreuses heures dans les aéroports ont certainement été plus agréables grâce à l’accès illimité gratuit au plus grand réseau de salons d’aéroport VIP au monde de ma Carte Platine American Express (1400+ salons). 

D’ailleurs, la meilleure carte premium au Canada a sa plus haute offre vue depuis des années, jusqu’au 28 janvier! Ça te donne une énorme prime de bienvenue qui te donne ≈ 1252$ en voyages gratuits en plus de l’accès aux salons et des avantages luxueux, comme le statut élite Gold automatique chez Marriott et Hilton (parmi plusieurs autres avantages géniaux).

Carte de PlatineMD American Express
Valorisation Flytrippers de la
prime de bienvenue (valeur nette)
Récompenses: ≈ 1451$*
Frais de la carte: 799$

revenu minimum requis: 0$

dépense 10 000$

en 3 mois

Des conditions s'appliquent. Opinion éditoriale de Flytrippers uniquement. Amex n'est pas responsable de garder à jour le contenu de ce site. Clique "Fais une demande" pour les informations les plus récentes.

 

J’ai aussi beaucoup d’expérience avec plusieurs vols en peu de temps, puisque je voyage souvent de cette façon (pas aussi intensément, évidemment).

Si tu nous suis depuis longtemps, en 2018, on avait fait 12 vols en 14 jours pour 450$ total pour te montrer que faire le tour de l’Europe pouvait être très abordable. Oui, ça incluait même les vols transatlantiques dans le prix total de 450$ (on s’ennuie de notre ULCC adoré WOW air). Mais là, c’était 2 fois plus de vols en pas 2 fois plus de temps, et presque 3 fois la distance…

Mais quand même, au final, je n’ai pas trouvé ça terrible du tout. 

Ça a aidé que j’avais aussi décidé de ne pas faire aucun transport autre que les vols (avec une exception, pour aller à Pétra en Jordanie). En d’autres mots, je restais toujours dans la ville où j’atterrissais pour minimiser les déplacements (qui étaient déjà très nombreux avec les plusieurs vols). 

Magnifique Pétra, en Jordanie (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Et finalement, presque tous ces transporteurs étaient d’excellents transporteurs aériens bien meilleurs que les terribles standards auxquels on est habitué en Amérique du Nord (et souvent en Europe). Alors ça a aidé aussi, parce que j’étais honnêtement bien correct en classe économique à part les 3 longs vols intercontinentaux. Je suis content aussi, parce que SkyTeam était l’alliance de transporteurs aériens que je connaissais le moins (de loin) et j’ai pu presque tous les essayer. Je trouve ce genre de truc très amusant. J’y reviens dans l’article sur chaque étape.

 

Première semaine cauchemardesque (mais très bien après)

Pour débuter le voyage, en l’espace de moins de 96 heures (4 jours), j’ai fait:

  • 1 loooong train de 11 heures entre Montréal et New York
  • 1 vol transatlantique de nuit
  • 6 vols un peu partout pour passer du Royaume-Uni à la Jordanie

En 4 jours. Intense. 

Mais juste ça, ça n’aurait pas été si pire

Voici le pire: j’étais extrêmement malade et que j’ai dormi 4h32 par nuit en MOYENNE pour 2 SEMAINES complètes (la semaine avant et cette semaine-là). Il y a 2 nuits qui n’ont pas été comptabilisées par ma Fitbit, mais je t’assure qu’elles n’ont pas amélioré ma moyenne.

Mon sommeil légendaire (crédit image: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Je ne suis pas malade souvent, mais je l’ai été avec vraiment le pire timing possible cette fois. Je ne sais pas vraiment c’était quoi; j’étais sûr que, comme j’ai commencé à être malade une semaine complète avant mon départ, je serais correct… mais ça a duré plus longtemps.

J’avais volontairement planifié que le début soit la partie la plus intense de l’itinéraire. 

Ça avait du sens: au tout début, c’est là que j’aurais le plus d’énergie, avant de faire 22 vols en 24 jours. Je voulais clencher l’Europe et sortir de là le plus vite possible (je trouve l’Asie tellement meilleure sur presque tous les points, encore plus en novembre). 

Paysage d’automne en Chine (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Avec le peu de sommeil et tout, ce n’était plus une si bonne idée. Mes vols étaient toujours tôt en plus, ce que je déteste normalement (mais je n’avais pas tellement le choix, vu les contraintes déjà nombreuses de cet itinéraire).

Donc, cette semaine-là, elle a définitivement été terrible. Un vrai cauchemar, je dirais même. 

Mais en arrivant en Jordanie, j’allais beaucoup mieux et ensuite ça a été très bien. 

Vue à partir de mon hôtel Marriott gratuit à Pétra (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

(D’ailleurs, je vais juste teaser une anecdote cocasse avant mon prochain article: en Jordanie, un policier m’a demandé un lift. Ça, c’est la première fois que ça m’arrivait!)

Mon auto de location en Jordanie (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

L’Asie du Sud-Est et de l’Est sont tellement géniales

J’ai dit que je ne parlerais pas des destinations dans cet article-ci, mais c’est vraiment un des constats majeurs du voyage et je ne peux pas l’omettre. 

Après avoir visité 75+ pays et presque toutes les sous-régions de chaque continent, je ne peux assez te répéter encore une fois à quel point c’est merveilleux l’Asie du Sud-Est et en Asie de l’Est.

Ça faisait depuis avant la pandémie que je n’étais pas allé et on dirait que j’avais presque oublié à quel point c’est extraordinaire. 

Vue de ma chambre Marriott gratuite du 62e étage à Hô Chi Minh-Ville (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Wow, tellement génial. Surtout si tu aimes voyager pour pas cher. Tellement abordable, c’est incroyable. C’est évidemment aussi magnifique et plaisant… mais aussi si abordable.

Si tu es de ceux qui pensent encore que voyager coûte nécessairement cher, je le répète une énième fois: reviens-en de l’Amérique du Nord, des Caraïbes et de l’Europe de l’Ouest et du Sud… Va ailleurs si économiser est important pour toi. Il y a plein de pays abordables (on va mettre ça à jour pour 2025 en janvier), et l’Asie du Sud-Est est un des meilleurs endroits.

Vive ce coin du monde. J’adore. 

Je vais utiliser mon million de points pour y aller souvent, je crois. Possiblement en classe affaires aussi — je peux obtenir 6 allers-retours en Asie en classe affaires juste avec le million de points!

Ne manque pas notre contenu sur les voyages en classe affaires et en première classe (non, ce n’est pas la même chose) bientôt! J’ai partagé un témoignage si tu ne veux pas attendre, mais la meilleure carte à prendre si tu veux te lancer est la Carte Platine American Express mentionnée plus haut ou la Carte Visa Infinite TD Aéroplan avec une des plus hautes offres Aéroplan vue depuis des années (qui se termine le 6 janvier). 

Marina Bay, Singapour (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Coût net total extrêmement bas

Comme j’ai expliqué avant de partir dans mon article sur l’itinéraire, j’allais déjà en Asie et j’allais déjà réserver une vingtaine de nuits dans les hôtels Marriott pour me requalifier au statut élite Marriott Bonvoy Titanium (l’Asie a tellement de beaux hôtels qui coûtent peu de points ou d’argent).

Donc, le coût marginal du voyage tour du monde était déjà très bas. 

Piscines des 2 Marriott de Bali qui coûtent peu de points (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Mais ça m’a coûté encore moins cher que je pensais, parce que j’ai dépensé très peu pour tout le reste.

La nourriture en particulier. Ça m’a coûté littéralement moins que ce que ça m’aurait coûté à l’épicerie à la maison, comme c’est souvent le cas dans les pays abordables. Donc, ça a même réduit le coût net du reste.

Par exemple, en Europe du mardi au vendredi inclusivement, j’ai payé un seul repas.

Et j’aurais pu l’éviter; c’était juste parce que mon ami qui faisait aussi la promotion était en ville et voulait y aller. J’aurais pu utiliser le crédit quotidien pour de la nourriture gratuite que j’avais à l’hôtel grâce à mon statut élite. J’ai souvent ce crédit pour la nourriture et les breuvages ou bien des repas gratuits le soir dans le lounge de l’hôtel, en plus des déjeuners gratuits dans presque toutes les 30+ marques d’hôtel de Marriott.

Entrée du lounge d’hôtel à Taipei et soupe de nouilles au bœuf gratuite à Xiamen (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

J’avais aussi évidemment beaucoup de repas gratuits dans les salons d’aéroport ou dans les avions.

(Et manger autant de repas d’avion m’a rappelé à quel point je trouve ça ridicule quand les gens sont fâchés de ne pas avoir de repas gratuit dont le prix est inclus dans leur prix de billet d’avion sûrement plus cher! Est-ce que quelqu’un trouve ça vraiment bon ces repas? Même moi, qui n’est pas foodie du tout, je peux te dire que ça ne vaut pas la peine de payer plus pour ça!)

Nourriture de Korean Air qui ressemblait à tous les nombreux repas d’avion que j’ai pris (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Au moins, la nourriture dans la plupart des salons d’aéroport VIP est bonne.

Surtout en Asie, où tout est évidemment tellement meilleur qu’en Amérique du Nord. Incluant les superbes bars à nouilles fait sur demande dans plusieurs salons.

Petits pâtés à la viande et bar à nouilles au salon à Taipei (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

À part ce repas, pour tout le reste de l’Europe, ma seule dépense a été le bus entre l’aéroport de Bucarest et le centre-ville: un gros 2$ aller-retour.

En Jordanie ça a coûté un peu plus cher parce que c’est la seule place où j’ai loué une auto et où je me suis gâté avec une activité plus chère (Pétra), mais c’était quand même très abordable au total. Et ce n’était que 2 jours environ de toute façon.

Les 2 hôtels Marriott gratuits là-bas ont coûté un peu plus de points, par contre. En comparaison aux prix extrêmement bas en Asie. Et ils étaient des hôtels de luxe quand même moins chers que des terribles hôtels Courtyard de bord d’autoroute en terrible Amérique du Nord.

Mon rehaussement gratuit à une suite à Amman (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

En Asie, j’avais plusieurs jours sans vols donc sans repas gratuits dans les aéroports/avions, mais tout coûte tellement peu cher là-bas.

Même dans les pays un peu plus chers de la région, la nourriture est presque toujours ridiculement abordable elle. Et incroyablement délicieuse!

Les transports coûtent à peu près rien. Et je m’en suis essentiellement tenu presque complètement à des activités gratuites, vu le temps limité de toute façon (et le fait que j’avais déjà visité plusieurs des villes, malheureusement).

J’ai vraiment vu ça comme un business trip, où la business était d’obtenir mon million de points (une énorme quantité qui va me permettre de revenir et visiter beaucoup de places).

Visite gratuite à Taipei, à Taïwan (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Pas le moindre problème logistique de tout le voyage

Il y a eu certains enjeux évidemment, mais rien qui a compromis le voyage ou qui m’a coûté le moindre sou de plus, surtout.

C’était le plus inquiétant de tout ça: des disruptions de vol ou des problèmes d’entrée dans un pays auraient pu tout chambouler. Je m’étais donné pas mal de buffer au moins, contrairement à certains autres qui ont fait les 15 transporteurs en 10 jours (fou raide).

Mais quand même, ça aurait coûté plus cher de régler quoi que ce soit et je n’aime vraiment pas dépenser de l’argent pour rien (tout est toujours réglable à un certain prix).

Voici ce qui aurait pu mal aller, mais qui s’est avéré être des inquiétudes infondées:

  • Plusieurs vols en très peu de temps en Europe
  • Grève d’une journée des pilotes en France le jour de mon vol Air France
  • Annulations massives de vols à Bali à cause d’un volcan les jours où j’étais là
  • Utilisation du transit sans visa de la Chine pour la 1ère fois (3 fois en une semaine)
  • État lamentable de mon passeport qui a une page couverture illisible
  • Tout par rapport à la logistique de la promotion (prochaine section)

Voici ce qui est arrivé qui a été un peu inquiétant:

  • Mon vol vers Amman a été annulé complètement (sans option avant 3 jours plus tard)
  • Mon vol vers le Vietnam a été dérouté vers le Cambodge à cause des orages
  • Mon vol vers Séoul a été retardé de 23 heures à cause de leur chute de neige historique

J’ai réglé la situation du vol vers Amman facilement parce que je suis un pro des vols qui connait ses droits. Ça c’est vraiment fascinant pour moi à quel point autant de voyageurs ne savent pas quoi faire lors des vols annulés et retardés et qui se fient aux transporteurs (la pire approche possible); je vais vraiment prioriser ce guide-là en 2025 pour t’aider. 

Bref, ils ont annulé mon vol des semaines à l’avance et le seul autre vol TAROM était 3 jours plus tard. Évidemment que ça ne fonctionnait pas: je n’étais jamais 3 jours à un même endroit de tout le voyage. Et je devais absolument prendre TAROM évidemment; je ne pouvais pas juste demander un transporteur aérien alternatif.

J’ai fait en sorte que TAROM me rebooke gratuitement sur leur vol vers Istanbul (en classe affaires même) et sur Turkish Airlines d’Istanbul à Amman (un transporteur bien meilleur qui n’est même pas un membre SkyTeam; et ça m’a permis de passer par un aréroport avec des salons géniaux avec des massages gratuits). Je ne suis pas stressé, j’ai même attendu d’être sur place en Roumanie le jour même du vol prévu pour régler ça, parce que je déteste parler au téléphone!

Massage gratuit dans le merveilleux salon d’Istanbul (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Ensuite, la seule fois que je n’avais pas beaucoup de buffer en Asie, c’était au Vietnam. Mon vol arrivait en soirée et je repartais le lendemain matin. Imagine ma réaction quand, après avoir fait quelques cercles au-dessus de Hô Chi Minh-Ville, le pilote nous annonce que, finalement on allait devoir atterrir dans un autre pays. Je tiens à préciser qu’en 500+ vols à vie, ça m’est arrivé un grand total de une autre fois d’être dérouté. Quelle chance!

On a atterri à Phnom Penh, au Cambodge. Souvent, le risque dans ces situations, c’est que l’équipage «time out» et qu’ils ne soient plus en mesure de voler pour respecter les limites d’heures de travail. Surtout en fin de journée comme ça. 

Enseigne que je ne voulais pas du tout voir (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Mais heureusement, on a remis du carburant et on est retourné au Vietnam. Mon ami qui était en ville m’attendait pour souper et a trouvé ça drôle que son application de tracking de vols lui disent que j’étais «atterri»… sans mentionner le léger détail que j’étais atteri dans le mauvais pays.

Finalement, la plus grosse tempête de neige en 100 ans a frappé Séoul… le jour même de mon vol vers la ville à partir de Nanjing, en Chine. Mon vol a d’abord été annulé et reporté au lendemain matin. 

J’ai pris un hôtel 5-étoiles luxueux gratuit avec l’assurance retard de vol de ma carte de crédit évidemment (avec plusieurs “nécéssités”). Les voyageurs futés paient toujours tous leurs vols avec une bonne carte de crédit; c’est si simple. Une des meilleures astuces et pourtant, tellement de gens ne le savent pas encore, tristement.

Mon hôtel 5-étoiles gratuit à Nanjing, en Chine (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

China Eastern nous a dit d’être à l’aéroport à 6h30 le matin… et on a fini par décoller à 15h30, soit avec 23 heures de retard. Terrible. Après une quinzaine de vols annulés dans les dernières années, c’est la première fois que ça m’arrivait ce genre d’incompétence (j’aurais bien aimé ce sommeil de plus). J’ai perdu presque tout mon temps que j’avais pour visiter Séoul, mais j’avais encore un peu de loose avant mon prochain vol au moins!

 

Logistique de la promotion pas idéale (mais ça fonctionne)

En gros, il faut accumuler au moins 1 point SAS EuroBonus sur chaque transporteur, pas juste prendre le vol

Comme le transporteur vient juste de se joindre à l’alliance de transporteurs aériens SkyTeam et que l’intégration est pour le moins déficiente, tout le monde savait que ça impliquerait de faire des réclamations rétroactives en ligne pour les points qui ne se créditeraient pas automatiquement. Rien de dramatique.

Certains craignaient même que ça soit difficile de même juste associer son numéro SAS EuroBonus à chaque vol, mais ça a fonctionné avec chacun des 15 transporteurs sans le moindre problème pour moi.

C’était super bien parti. Les points de mes 9 premiers transporteurs ont été crédités automatiquement très rapidement. 

Vue au-dessus de la Chine orientale (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Ceux du 10ème, Kenya Airways, n’ont jamais été crédités — ironique, considérant que c’est le vol sur lequel on était plus de 30 futurs millionnaires (voir prochaine section). Ensuite 4 des 5 derniers transporteurs ont aussi fonctionné sans problème; il n’y a que China Airlines que non. 

Le formulaire de réclamation en ligne a fonctionné instantanément pour China Airlines… mais il ne veut absolument rien savoir pour Kenya Airways.

Je dois dire que plusieurs autres personnes ont eu beaucoup plus que 2 transporteurs problématiques aussi; c’est vraiment peu efficace comme système.

Par contre, ça va fonctionner sans problème pour avoir le million de points, même si ça va juste être un peu plus long. Il faut juste envoyer un courriel à SAS avec les informations, ce n’est pas si pire.

D’ailleurs, vendredi, SAS a envoyé un courriel pour rassurer les participants explicitement, donc même si c’est un peu ardu… l’important c’est que ça va fonctionner!

Courriel de SAS (crédit image: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

Beaucoup plus de participants que je pensais

Il n’y a honnêtement jamais eu de quoi de similaire, alors c’était difficile d’avoir une idée de la popularité de la promotion.

Mais pour te donner un exemple frappant, sur le fameux vol de 5e liberté de Kenya Airways entre Guangzhou et Bangkok (qui opère 3X par semaine dans les 2 directions), on était plus de 30 voyageurs à faire la promotion juste sur mon vol précis! 

On a même pris une photo ensemble à la sortie de l’avion.

Futurs millionnaires à Bangkok (crédit photo: inconnu)

 

Le fait saillant de ça a été ma rencontre avec une fan de Flytrippers de Montréal sur ce même vol. Juste le fait d’être sur le même vol, c’est quand même assez fou. 

Mais c’est encore plus fou: elle était assise au siège 20C et moi à 20D. Quelles sont les chances de ça? Ça ne peut qu’être microscopique en tout cas!

Je me suis assis et j’entends «Hey, c’est Andrew» de l’autre côté de l’allée. Je n’en revenais pas honnêtement haha! 

C’est loin d’être la première fois que des fans de Flytrippers me parlent en voyage — ça venait même juste d’arriver encore dans la file prioritaire Global Entry des douanes américaines à Toronto (YYZ) en route vers mon festival de musique à Vegas en octobre et dans un lobby d’hôtel Marriott à Orlando il y a quelques mois. Mais sur un vol aussi arbitraire et aussi loin, c’est vraiment quelque chose.

Soirée à Bucarest (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

On est clairement des centaines, voire plus, à avoir fait la promotion. La promotion est devenue virale dans la communauté des récompenses-voyage, je n’ai jamais vu quelque chose populaire comme ça.

Et ça c’est juste dans les cercles anglophones; comme tu as vu ci-dessus, mon vol Kenya Airways avait plusieurs asiatiques qui faisaient aussi la promotion (en plus des scandinaves; les plus grands fans de SAS logiquement)!

J’ai même été attitré à animer une session sur le sujet à la dernière minute à l’événement de récompenses-voyage où j’étais conférencier à Chicago en octobre, et, par pur hasard, mon co-conférencier Tonei et moi avions des itinéraires qui se croisaient à plusieurs reprises dans des villes européennes et asiatiques (et à Taipei on a croisé l’organisateur de la conférence Stefan, en visite sans même faire la promotion).

Avec mes amis Stefan et Tonei à Taipei et avec Kevin à Bangkok (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

On s’est aussi croisé à Bangkok, où l’autre cofondateur de Flytrippers, Kevin, passait un mois.

Un autre exemple que le monde est petit: Tonei s’adonnait à bien connaître la copine de Kevin depuis des années, alors on a tous passé la soirée à explorer la très spéciale capitale thaïlandaise. J’ai hâte de te partager plein d’autres histoires cocasses et astuces sur ce voyage!

Vue à partir du Airbnb de Kevin à Bangkok (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

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Sommaire

Je savais que j’adorerais l’expérience, mais je pensais que ça pourrait être un peu difficile aussi, comme les meilleurs entraînements devraient être forcants et pas confortables par exemple. Mais à part du bout où j’ai été malade, c’était en fait génial. Ça m’a même coûté moins que je m’y attendais (vive l’Asie) et ça n’aurait pas pu vraiment mieux aller logistiquement. Beaucoup d’entre nous ont fait la promotion et vont bientôt avoir un incroyable 1 million de points SAS EuroBonus!

 

Que veux-tu savoir sur mes impressions générales de mon voyage tour du monde? Dis-le-nous dans les commentaires ci-dessous.

 

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Photo de couverture: À Bali et à Bucharest (crédit photo: Andrew D’Amours/Flytrippers)

 

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Andrew D'Amours

Andrew est le cofondateur de Flytrippers. Il est passionné de voyages, mais aussi de l'industrie du voyage elle-même en tant qu'ancien consultant en gestion. Il partage son expérience et t'aide à économiser sur tes voyages. En tant que voyageur très économe, il adore trouver des bons deals et avoir des voyages gratuits grâce aux points de récompenses de voyage... pour l'aider à visiter chacun des pays du monde (compte actuel: 71/193 pays, 47/50 États Américains & 9/10 Provinces Canadiennes).

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