You are currently viewing L’inconnu? L’inquiétude? Les surprises? L’AVENTURE!!!

Jessica est blogueuse-invitée chez Flytrippers. Suivez-la sur Instagram et lisez sa bio au bas de cette page.


Qu’est-ce que l’aventure? Selon le dictionnaire Larousse, l’aventure c’est une « entreprise comportant des difficultés, une grande part d’inconnu, parfois des aspects extraordinaires, à laquelle participent une ou plusieurs personnes ».

Cette définition du mot aventure est, selon moi, parfaite. L’an dernier, je croyais partir pour un petit voyage d’une semaine au Mexique très tranquille avec ma partner de voyage. Une destination parmi les plus populaires sur la page d’aubaines de vols pas chers de Flytrippers.

Après cinq semaines en Amérique Centrale, je croyais qu’une semaine au Mexique serait un petit voyage de plaisance très relax. À mon grand étonnement, c’est lors de ce voyage que j’ai réellement découvert le sens du mot aventure.

Mon aventure

L’été dernier, mon amie et moi avions une semaine de vacances en même temps. Nous avions décidé de partir une semaine en camping… ce n’était pas l’aventure d’un voyage à l’extérieur du pays et en plus, c’était plutôt dispendieux comme petite escapade de fin d’été. En magasinant nos campings, une bulle nous a traversé l’esprit et nous avons décidé de regarder les billets d’avion.

Regarder les billets et les destinations nous a vite fait oublier le camping. Nous avons décidé de quitter le pays, d’aller profiter du soleil et de la chaleur ailleurs. On va être honnête, au Québec, avoir une semaine de beau temps pour profiter d’un camping, c’est aussi peu probable que d’avoir un hiver sans neige… bref, c’est impossible!

C’est pourquoi nous avons complètement changé nos plans. Ayant la chance d’avoir une amie agente de bord, c’est avoir la chance de voyager à bas prix. En regardant les départs de Montréal avec la compagnie pour laquelle elle travaille, nous avons trouvé un vol direct pour Cancùn qui correspondait à nos dates de vacances. C’est à ce moment-là que l’aventure a débuté. Nous avons réservé une chambre dans une petite auberge jeunesse à deux pas de la plage (en plus d’une navette pour venir nous récupérer à l’aéroport) et nous avons préparé nos sacs.

Pour bénéficier du tarif très avantageux auquel mon amie a droit, nous voyageons standby, c’est-à-dire que nous embarquons dans l’avion uniquement s’il reste de la place au moment de l’embarquement. Donc la veille de notre départ, nous réservons des places pour un co-voiturage jusqu’à Montréal et nous partons.

Arrivées à l’aéroport, nous nous sommes présentées au comptoir et à notre grand soulagement, il restait quatre places sur le vol et nous étions donc certaines de partir pour le Mexique! C’était un moment magique, nous nous étions déjà préparées à ne pas partir et à retourner chercher notre tente à Québec pour aller profiter de nos vacances dans une tente mouillée et là on nous annonçait qu’on pourrait vraiment profiter de nos vacances au chaud.

Toutes énervées, on est donc entrées dans l’avion jusqu’à nos sièges réservés en classe supérieure puisqu’il n’en restait pas d’autres. L’excitation était palpable et nous étions impatientes d’arriver pour profiter du soleil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mon arrivée au Mexique

Enfin arrivées en terre mexicaine, nous avons rapidement récupéré nos bagages pour nous rendre à la navette qui devait nous conduire jusqu’à l’auberge. Habillées comme deux québécoises pures laines, sous un soleil de plomb, nous étions impatientes de trouver notre transport… après presqu’une heure, nous avons abandonné nos recherches et nous sommes tournées vers un taxi en se disant que nous avions peut-être mal réservé la navette.

Nous donnons donc l’adresse de notre auberge au chauffeur qui ne semble pas du tout savoir où ça peut bien se trouver. Après de longues minutes à tourner en rond, après s’être informé à plusieurs personnes, notre chauffeur nous débarque finalement en nous indiquant des rues piétonnières à emprunter pour arriver jusqu’à l’auberge.

Loin d’être convaincues d’être au bon endroit, nous avons récupéré nos sacs et nous sommes descendues du taxi. Toujours habillées comme des oignons, nous avons marché de longues minutes avant d’apercevoir l’insigne de notre auberge. Le soulagement était palpable jusqu’au moment où nous avons tiré sur la porte et que celle-ci n’a pas voulu s’ouvrir.

On se demandait pourquoi on ne pouvait pas entrer jusqu’à ce que les gens de la boutique d’à côté nous informent que l’auberge avait récemment fermée définitivement. À ce moment-là, je me suis dit que j’aurais peut-être passé la semaine à la pluie sous une tente, mais qu’au moins, si j’étais restée à Québec, j’aurais eu un toit sur la tête… bon.. peut-être pas tant que ça, je me doutais bien qu’on se trouverait facilement un autre endroit où dormir.

J’ai finalement téléphoné à une tante qui vit à Playa del Carmen et elle a eu la grande gentillesse de venir nous aider à trouver un endroit pour passer la nuit. Une heure plus tard, nous avions une belle chambre dans une petite auberge jeunesse appelé Hostel La Isla Playa.

Le lendemain, nous avons pris l’autobus jusqu’à Cancùn et nous avons profité du soleil, de la chaleur et de la plage. C’était une journée parfaite, sans aucun imprévu.

C’est la journée suivante que ça s’est gâté un peu… nous étions sur la plage lorsque nous avons aperçu de gros nuages noirs plutôt menaçant. Plus le temps passait, plus le ciel se couvrait et la pluie menaçait de se mettre à tomber. Quelques gouttes se sont mises à tomber et nous sommes rapidement aller nous mettre à l’abri.

Par chance, nous n’étions pas très loin d’un Starbucks, où nous avons pu nous réfugier avant que le déluge commence. Il tombait des cordes à l’extérieur, c’était impressionnant!

Une fois que la pluie a cessé, nous sommes tranquillement rentrées à l’auberge pour aller manger et prendre des vêtements secs. À notre arrivée, la réceptionniste nous a avisées que nous devions être de retour à l’auberge avant 20 heures puisqu’ils fermeraient les portes à cette heure car ils se préparaient à barricader l’auberge puisque l’ouragan Franklin devait frapper Playa del Carmen durant la nuit.

À ce moment-là, je me suis dit que ce voyage-là n’était pas une petite semaine de vacances sans tracas… Rien ne fonctionnait comme prévu. Le soir venu, nous avons donc suivi les consignes et sommes rentrées avant 20 heures avec des réserves de nourriture au cas où ne pourrions pas sortir le lendemain. En se réveillant au petit matin, nous avons constaté que le plancher de notre chambre s’était transformé en lac et que le bruit de la pluie qui tombait était très intense.

 

Malgré la tempête qui tombait sur la ville, nous avions la possibilité de sortir de l’auberge pour la journée, nous avons alors décidé de se rendre au centre commercial en taxi pour y passer la journée. La pluie était tellement forte que nos vêtements ont imbibé, malgré les manteaux de pluie que nous avions pris la peine d’enfiler.

Une fois sur place, nous avons profité du cinéma pour aller voir un film en anglais sous-titré en espagnol. Ce n’était pas une journée à la plage, mais c’était quand même divertissant et la journée a passé rapidement. Rendues au soir, la pluie avait cessé et nous avons pu sortir sur la cinquième avenue pour aller manger dans un bon petit restaurant.

Pour le lendemain, nous avions prévu nous rendre à Tulum pour aller observer les ruines. Suite à la tempête, plusieurs plages avaient été temporairement fermées et nous avons pris la décision de ne pas nous déplacer jusque-là pour rien. Nous sommes plutôt allées visiter les cenotes azul. La légère déception de ne pas pouvoir visiter Tulum a été remplacée par une grande joie d’être allé voir les cenotes. L’eau fraîche et cristalline m’a grandement surprise et j’ai constaté à quel point c’est magnifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour notre dernière journée en tant que touristes, nous avons choisi de nous prélasser un peu sur la plage et de profiter du soleil qui était bien présent. Et avons terminé notre journée autour d’un bon repas mexicain pour bien conclure notre voyage.

Le grand jour du départ était maintenant venu. Voyageant standby, nous n’avions pas plus de billet de retour que de billet d’aller. Ainsi, nous nous sommes présentées au guichet des départs pour se faire expliquer qu’il n’y a plus aucune place sur les vols en direction de Montréal… Ni aujourd’hui, ni demain!

 

 

 

 

 

 

 

Un petit moment de panique nous a envahis… C’est bien beau le soleil du Mexique, mais quand tu dois retourner travailler dans deux jours, c’est un peu plus stressant de se faire bronzer sous un palmier. La préposée nous a alors expliqué qu’il y avait de la place sur un vol pour Toronto le jour même. À ce moment-là, on était consciente que ce n’était pas idéal, mais au moins on pourrait rentrer au pays. Nous sommes alors embarquées sur ce vol en direction de Toronto, en se disant que nous prendrions un autre vol de Toronto à Montréal par la suite.

Soulagée d’être arrivée à Toronto, nous nous sommes rapidement dirigées vers les guichets de compagnies susceptibles d’offrir des vols vers Montréal. La dame responsable de l’information nous a indiqué que la plupart des vols pour cette destination partaient de l’autre aéroport situé sur l’île près du centre-ville.

Nous devions donc prendre un train et un autobus pour nous y rendre. 1h30 plus tard, nous arrivons enfin à cet aéroport, nous faisons la file pour voir s’il restait des places et à notre grand désespoir, il n’y en avait plus. Sur le bord de l’angoisse, nous avons repris le bus… le train.. et nous sommes retournées à l’aéroport principal pour vérifier s’il n’y avait pas d’autres vols… Mais non, rien! C’est à ce moment que j’ai eu envie de pleurer, j’étais fatiguée, nous n’avions rien mangé depuis le déjeuner et il était maintenant 20 heures, nous n’avions aucun endroit pour dormir… Bref c’était la galère!

 

 

 

Après quelques téléphones, une amie de la famille nous a gentiment proposé une chambre pour la nuit, à proximité de l’aéroport. Nous avons pris un taxi jusque chez elle pour y découvrir une belle grande chambre juste pour nous, en plus d’une pizza qui attendait juste qu’on la dévore. Après s’être rassasiée et avoir pris une bonne douche, nous avons regardé toutes les possibilités pour rentrer à Québec le lendemain : le train, l’avion, l’autobus et le covoiturage. Finalement, nous avons opté pour le covoiturage car c’était plus abordable et les heures de départ nous convenaient plus.

Nous avons pu regagner notre chez-nous le lendemain vers 21 heures. Ce fût une semaine éprouvante et pleine de surprise.

Sommaire

Ce voyage s’est transformé en une belle aventure qui m’a appris qu’il est impossible de tout prévoir, mais que c’est ça qui fait la spontanéité d’un voyage et c’est ça qui le rend si formidable. Quelles ont été vos aventures les plus mémorables?

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j_gelinas

"Rester c'est exister : mais voyager, c'est vivre." - Gustave Nadeau - Pour la jeune étudiante débordée entre l'école, le travail, une vie sociale et un semblant de mode de vie équilibré, que je suis, voyager c'est mon échappatoire. Planifier un nouveau voyage, ça me fait sentir vivante. Ça me fait tellement tripper, ça me pousse à continuer parce que je sais que je vais avoir la chance d'aller voir un autre coin de pays. La liste de choses que je désire accomplir dans la vie comprend un très grand nombre de pays!

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