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Le gouvernement du Canada n’est au courant d’aucun cas de COVID-19 attribuable à une transmission entre passagers sur des vols au Canada. Aucun. Zéro. Ça ne veut évidemment pas dire que tout le monde devrait sauter dans un avion sans prendre aucune précaution ou qu’il n’y a pas de risques, mais le risque réel de prendre l’avion est presqu’assurément plus bas que ce que plusieurs croient.

Nous croyons que ce fait méconnu vaut la peine d’être mentionné… pour au moins mettre le risque en perspective. Il y a bien des choses qui sont contre-intuitives dans le monde du voyage et cette statistique en fait définitivement partie.

Alors abordons le sujet de la transmission de la COVID-19 sur des avions au Canada.

 

La carte des cas de coronavirus

Premièrement, mentionnons qu’évidemment notre carte n’est délibérément pas une façon optimale d’illustrer ces données du tout… le but était vraiment de mettre l’emphase sur ces chiffres quelque peu surprenants pour plusieurs.

Voici la carte en version pleine grandeur à partager pour rassurer tes compagnons de voyage:

Cela veut dire que sur les 125 000 cas de COVID-19 au Canada, aucun ne peut être attribué au fait de prendre l’avion.

Les causes incluent les activités de tous les jours pour la vaste majorité des cas, mais aussi les voyages évidemment — juste pas le fait de prendre l’avion spécifiquement.

 

La source

Alors maintenant regardons la source.

On ne fait aucunement de la spéculation ou rien du genre. Voici une citation directement d’un communiqué de presse de Transport Canada la semaine dernière:

À ce jour, le gouvernement du Canada n’est au courant d’aucun cas attribuable à une transmission entre passagers lors de vols à destination ou en provenance du Canada.

Tu peux lire le communiqué de presse complet ici.

Le Ministre a aussi qualifié le risque de contracter le coronavirus en avion d’«infinitésimalement petit» basé sur la science disponible. On n’aime pas les qualificatifs subjectifs comme «infinitésimalement petit», mais le chiffre de zéro lui, c’est une donnée précise et objective.

 

Ce que ces chiffres veulent dire

Maintenant, certains diront que les protocoles de traçage de nos gouvernements ne sont pas parfaits et cela est possiblement vrai. Personne ne va décrire le risque comme étant nul: il ne l’est pas.

Mais le fait demeure que malgré les dizaines de vols au Canada où ça a été confirmé qu’il y avait des passages infectés à bord, il n’y a toujours pas eu le moindre cas confirmé de passager infecté par un autre passager.

Et ce près de 6 mois après le début de la pandémie et malgré le fait qu’il y a des centaines de vols qui opèrent à chaque jour à partir du Canada, vers le Canada, ou à l’intérieur du Canada.

Pour être bien clair: on ne dit certainement pas que tout le monde devrait voyager. Au contraire. On ne cesse de répéter que les voyages faits de manière sécuritaire et responsable sont maintenant possibles, mais ils ne devraient être considérés que si ça a du sens pour ta situation personnelle. Pour plusieurs, ce n’est pas le temps de voyager encore.

Ce n’est pas une décision à prendre à la légère du tout. Et les voyages sont vraiment seulement pour ceux qui sont prêts à prendre les précautions nécessaires, évidemment.

En fait, on a publié un guide très pratique avec 15 facteurs à considérer si tu veux décider de voyager ou non. Un de ces facteurs est le risque associé à prendre l’avion bien sûr.

Il n’est pas de zéro. Mais il n’est définitivement pas aussi élevé que plusieurs semblent croire non plus.

 

Pourquoi prendre l’avion est sécuritaire

On a mentionné ceci quand on t’a dit pourquoi on est à l’aise de prendre l’avion personnellement (on a pris un vol de 8 heures vers l’Europe et je vais avoir pris l’avion 10 fois à la fin de notre voyage actuel en Grèce et en Turquie), mais une étude du Texas Medical Association qui comparait les niveaux de risque de différentes activités a trouvé que prendre l’avion était au même niveau que manger à l’intérieur dans un restaurant ou aller au salon de coiffure.

La raison principale est que contrairement au mythe très répandu (mais très erroné), la qualité de l’air à bord des avions est excellente. Elle est meilleure que la qualité de l’air dans les édifices au sol.

Les transporteurs aériens et les aéroports ont aussi implanté de nombreuses mesures pour faire que prendre l’avion soit aussi sécuritaire que possible (masques obligatoires, prises de température, mouvements limités à bord, processus sans contacts, désinfection profonde, etc.) et tu peux lire nos impressions de prendre l’avion et de passer dans les aéroports.

C’est d’ailleurs le but du communiqué de presse qui confirme l’absence de cas attribuables aux vols: pour officialise le Plan de vol du Canada, une série de mesures pour assurer que les voyages en avion soient sécuritaires maintenant que plein de pays dans le monde ont levé leurs restrictions d’entrée.

Voici une autre citation de Transport Canada qui est intéressante, juste pour réitérer quelques autres des caractéristiques des avions qui rendent le risque de transmission très bas:

Les avions de passagers modernes sont également particulièrement conçus pour réduire les risques de transmission virale. L’échange d’air s’y effectue à un rythme soutenu et la plupart des gros aéronefs commerciaux sont équipés de systèmes de filtration à haute efficacité (HEPA). De plus, la hauteur des dossiers des sièges et le fait que presque tous les passagers soient orientés dans la même direction lorsqu’ils sont assis réduisent la probabilité de propagation du virus entre les rangées.

 

Une étude récente (et la meilleure citation)

Bien que d’autres études depuis la pandémie abondent dans le même sens, certaines autres, incluant qui prédatent le nouveau coronavirus actuel, ont montré des transmissions… mais c’était sans que personne ne porte de masques (et encore là, c’était encore considéré très bas comme risque).

Nous ne sommes pas des experts sur le sujet, mais pour ceux qui sont intéressés, les gens du MIT sont des experts et une étude très récente sur le sujet a aussi été publiée.

Arnold Barnett, le chercheur en question, met le risque global en perspective (la traduction et l’emphase sont les miennes):

Les niveaux de risques pour un vol de deux heures sont comparables à ceux de deux heures d’activités de tous les jours pendant la pandémie.

Cette citation sur le site du MIT résume assez bien le point général qu’on essaie de faire:

Bien qu’il y ait des risques associés au fait de prendre l’avion, ça pourrait être plus sécuritaire que tu le crois.

Les chercheurs ont estimé que les chances d’être infecté par le coronavirus sur un avion était de 1 sur 4 300 (en comparaison, les chances de mourrir d’un accident d’auto dans une vie sont de 1 sur 106 et celles de mourir en s’étouffant avec de la nourriture sont de 1 sur 2 618 aux États-Unis).

Alors oui, ces chances de transmissions de coronavirus sont pour des vols aux États-Unis en plus… où ils ont littéralement le nombre le plus élevé de gens infectés au monde, ce qui est pris en compte dans les calculs.

Les chances sont donc encore plus faibles pour les vols en-dehors des États-Unis, comme au Canada. Ces chances de 1 sur 4 300 sont basées sur l’hypothèse que 100% des sièges sont pleins.

Pour que tu sois infecté en avion, tellement de choses devraient se produire:

  • quelqu’un d’infecté doit être asymptomatique pour éviter la détection
  • cette personne doit être sur ton vol spécifiquement
  • cette personne doit être assises très près de toi (dans les ≈ 2 rangées)
  • le masque de cette personne et le tien doivent faire défaut simultanément

Cela dit, bien sûr qu’il y a de le proximité physique prolongée dans un avion. Ce n’est pas sécuritaire à 100%. Je ne prendrais probablement pas l’avion moi-même si j’étais beaucoup plus âgé.

Alors je répète une dernière fois: le risque n’est définitivement pas de zéro.

Mais les risques sont assez bas pour que bien des voyageurs soient définitivement à l’aise de prendre l’avion… et Flytrippers sera là pour t’aider à le faire en sécurité, peu importe quand tu seras prêt.

Il y a plein d’astuces de pro pour minimiser ton risque en voyageant, c’est exactement pourquoi on voyage en ce moment nous-mêmes: pour pouvoir mieux te conseiller à propos de cette nouvelle réalité. Par exemple, c’est prouvé que choisir un siège de fenêtre réduit encore plus les déjà faibles risques d’être infecté à bord d’un avion.

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Sommaire

Pas un seul cas de COVID-19 peut être attribué à une transmission entre passagers dans tout le Canada depuis le début de la pandémie. Prendre l’avion n’est pas sans risque, mais c’est aussi vrai pour n’importe quelle autre activité. La chose à retenir c’est qu’avec les précautions actuelles, prendre l’avion est pas mal moins risqué que ça en a l’air.

 

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Photo de couverture: notre vol IST-ADB plein la semaine dernière (crédit photo: Andrew cofondateur de Flytrippers)

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Andrew D'Amours

Andrew est le cofondateur de Flytrippers. Il est passionné de voyages, mais aussi de l'industrie du voyage elle-même en tant qu'ancien consultant en gestion. Il partage son expérience et t'aide à économiser sur tes voyages. En tant que voyageur très économe, il adore trouver des bons deals et avoir des voyages gratuits grâce aux points de récompenses de voyage... pour l'aider à visiter chacun des pays du monde (compte actuel: 71/193 pays, 47/50 États Américains & 9/10 Provinces Canadiennes).

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