You are currently viewing Voyager à l’ère de la COVID-19 (partie 2): ce qui arrive quand les choses vont un peu moins bien

En voyage, les formalités, ce n’est pas toujours la première chose à laquelle on pense. Et ce sont justement ces formalités qui inquiètent bien des gens et qui les empêchent de repartir en voyage hors du pays. Mais comme je l’ai découvert lors de mon roadtrip au Maine il y a quelques semaines, il y a toujours moyen de trouver une solution… même quand les choses vont un peu croche (ou que ta mémoire te fait défaut). 

Après 2 ans sans sortir du pays, j’ai enfin dépoussiéré mon passeport pour traverser la frontière américaine et aller passer le long week-end de la fête des Patriotes au Maine.

Voici un aperçu de comment ça s’est passé en ce qui concerne les formalités, si jamais tu veux avoir le point de vue d’une personne qui sortait du pays pour la première fois en 2 ans. 

 

Le contexte 

Tu peux lire mes impressions personnelles plus générales après ce voyage dans la partie 1, vu que ma perspective est bien différente de celles des 2 cofondateurs de Flytrippers qui voyagent à l’international depuis août 2020.

Je suis allée souvent aux États-Unis avant la pandémie, mais comme plusieurs, je m’étais abstenue de voyager hors du pays pendant le pire de la COVID-19. 

Mais avec le relâchement des mesures sanitaires et l’arrivée de la belle saison, j’avais vraiment hâte de pouvoir continuer à découvrir de nouveaux endroits un peu plus éloignés (quoi que je sais que mon envie d’explorer le Québec et le Canada va rester même après la pandémie). 

Donc pour la longue fin de semaine, j’ai décidé d’aller dans le Maine, dans le coin du parc national Acadia — c’était assez proche pour y aller en 4 jours, mais je n’avais jamais été dans ce coin-là encore, alors c’était parfait.

Le temps pluvieux ne nous a pas empêchés de marcher sur le sentier Great Head Trail (crédit photo: Isabelle Labrosse)

 

J’avais évidemment lu à propos des exigences d’entrée aux États-Unis (donc je savais que j’aurais seulement besoin de ma preuve de vaccination canadienne et de mon passeport pour y aller) et des exigences pour revenir au Canada (assez simple: remplir un formulaire dans l’appli ArriveCAN). C’est vraiment important de bien lire les exigences si on veut voyager, même si 60+ pays ont éliminé toutes les restrictions, parce qu’il y en a quand même plusieurs qui en ont encore (incluant le Canada)!

Donc, j’ai rempli mon sac à dos (je me pratique à voyager léger, quoi que j’ai quand même apporté beaucoup trop de chaussures, mais bon… c’est à ça que ça sert, la pratique!) et j’ai pris la route avec un ami. 

 

Les préparatifs du roadtrip

Avant la COVID-19, j’aurais probablement été du genre à improviser et à ne rien réserver, pour me laisser le plus de liberté possible.

Mais après ne pas avoir pu accéder à une partie du parc national de la Péninsule-Bruce l’an dernier parce que je n’avais pas fait de réservation à l’avance, je préférais mettre les chances de mon côté et réserver certaines choses importantes comme l’hébergement et l’accès au parc national avant mon arrivée sur place.

Un des  cofondateurs de Flytrippers, Andrew, avait adoré son séjour au luxueux Bar Harbor Inn, un endroit assez légendaire, mais j’avais réservé au Bar Harbor Villager un peu plus abordable, mais quand même bien situé à distance de marche du village.

Le Bar Harbor Inn au crépuscule (crédit photo: Isabelle Labrosse)

 

J’avais aussi téléchargé l’appli ArriveCAN sur mon cellulaire, et j’avais créé mon compte avec mon passeport et ma preuve de vaccination. Ça m’a pris 5 minutes, mais je vais y revenir, parce qu’il se trouve que je n’avais pas la bonne preuve de vaccination. 🤦‍♀️

 

La traversée aux États-Unis

Comme on allait à Bar Harbor et qu’on partait de Montréal, on a passé les douanes au poste de Coburn Gore, à l’est de Sherbrooke. J’avais mon passeport, bien évidemment, et ma preuve de vaccination canadienne en capture d’écran sur mon téléphone. Je voulais initialement l’imprimer au cas où je n’aurais pas accès à Internet, mais ça m’était sorti de la tête.

L’agente était très sympathique et avait pas mal de jasette, et en quelques minutes, on était passés, sans même qu’elle demande à voir nos preuves de vaccination ou même nous demande verbalement si on était vaccinés.

C’était tout! J’étais un peu surprise, mais très contente de voir que les choses étaient aussi faciles. Ça confirme les témoignages de nombreux lecteurs pour ce qui est des règles d’entrée aux États-Unis qui ne sont pas souvent appliquées, même si elles sont très claires.

Sur place, c’était pas mal la vie quotidienne. Comme on était la fin de semaine juste avant le Memorial Day, et donc que la saison estivale n’était pas encore officiellement lancée aux États-Unis, c’était assez tranquille. On a pu visiter à notre rythme et profiter des sentiers sans qu’il y ait trop de gens. 

On a aussi évité de devoir réserver (et payer un montant supplémentaire) pour monter au sommet de Cadillac Mountain, ce qu’on a apprécié vu qu’on voulait choisir notre journée en fonction de la température. 

Vue à partir du sommet de Cadillac Mountain (crédit photo: Isabelle Labrosse)

 

Bref, ça a fait du bien de voir du pays et de voir comment les choses se passent ailleurs. Ça met les choses en perspective, disons.

 

Le retour au Canada

Sur le chemin du retour, on a pris notre temps en arrêtant à plusieurs endroits sur la route pour voir les belles vues et se dégourdir les jambes. 

À Height of Land, un point de vue panoramique dans la région de Rangeley, le Sentier des Appalaches croise la Route 17 (crédit photo: Isabelle Labrosse)

 

Mais quand est vraiment venu le temps de revenir au Canada, les choses ont été un peu moins fluides. 

On s’est rendus compte à environ 30 minutes de la frontière qu’on avait oublié de remplir ArriveCAN. Oups… Et en s’arrêtant dans une station-service pour le faire, impossible de se connecter au réseau. Double oups… 

Après une dizaine de minutes, un de nous a finalement réussi à trouver une connexion Internet pour remplir le formulaire (vive le partage de connexion et une astuce qu’on va te partager bientôt qui fait que je n’ai pas eu à payer les frais élevés de ma compagnie de cellulaire!).

Comme on avait déjà l’appli ArriveCAN sur nos téléphones et que nos passeports et preuves de vaccination étaient déjà entrés, ça n’a pris que quelques minutes. Le plus long, c’était de trouver le nom du poste frontalier précis auquel on allait passer (voici le lien pour trouver si tu en as besoin).

Une fois que c’était fait, on s’est rendus à la douane (c’était minuscule, avec seulement un bureau, mais il n’y avait personne devant nous). 

Quand le douanier a regardé ma preuve de vaccination dans son système (j’avais enregistré mon reçu ArriveCAN, mais je n’en ai pas eu besoin), il m’a dit que j’avais en fait téléversé une capture d’écran du code QR de VaxiCode au lieu de la preuve de vaccination canadienne (j’avais pourtant la bonne avec moi pour entrer aux États-Unis, vu qu’elle était sur mon cellulaire, mais évidemment ils ne l’ont pas demandé à ce moment-là). 

On ne voyait donc pas le descriptif de mes vaccins sur la photo que j’avais utilisée, ce qui veut dire que ce n’était pas valide. Ça me prenait la preuve vaccinale canadienne

Je ne l’avais pas imprimée, mais le douanier a pu vérifier directement le PDF sur mon téléphone. Ouf! Après quelques questions supplémentaires, on était repartis vers les Cantons-de-l’Est.

Bref, rien de trop grave. Le processus en tant que tel n’était pas compliqué, mais même malgré des petits oublis et des erreurs humaines, il y a toujours moyen de s’arranger avec un peu de patience et de débrouillardise.

Et je pense que c’est vraiment ça qui va rester avec moi pour mes autres voyages à venir cet été: c’est important de s’informer, de se préparer et de vérifier les choses par soi-même, mais surtout, il faut avoir confiance en ses propres capacités à s’adapter et à réagir malgré les soucis qui peuvent survenir.

 

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Sommaire

Les formalités de voyager pendant la pandémie en inquiètent encore plusieurs, mais en vérifiant bien les règles en vigueur, en étant informés et en se préparant bien, c’est possible de bien s’en tirer quand même, comme me l’a montré mon récent voyage au Maine.

Que veux-tu savoir sur les voyages durant la pandémie? Dis-le-nous dans les commentaires ci-dessous.

 

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Photo de couverture: Phare de Bass Harbor Head (crédit photo: Mark Tegethoff)

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