You are currently viewing Les transporteurs canadiens veulent un sauvetage: 10 conditions envisagées ailleurs

Tout le monde est d’accord que la crise du coronavirus est tout simplement brutale pour les transporteurs aériens. Comme la plupart des autres autour du monde, les transporteurs aériens canadiens veulent maintenant obtenir un sauvetage de la part des contribuables (un « bailout » en anglais). Et on parle probablement de milliards de dollars. Tout le monde n’est pas d’accord avec ça, du moins pas sans certaines conditions.

On aimerait savoir ce que tu penses d’un plan de sauvetage des transporteurs aériens au Canada.

Voici une brève explication de la situation et ensuite 10 conditions qui sont en jeu dans le monde entier en termes de sauvetage des transporteurs aériens.

Mais garde à l’esprit que:

  • ce ne sont PAS nos prévisions (les transporteurs pourraient simplement obtenir un chèque en blanc)
  • ce ne sont PAS nos suggestions (on n’est même pas d’accord avec plusieurs d’entre elles)

On te présente seulement un survol de ce qui est envisagé ailleurs dans le monde afin que tu puisses te faire ta propre opinion et nous la partager. Pour lancer la discussion.

 

Les bases du sauvetage des transporteurs aériens canadiens

Je suis un geek de l’aviation et j’adore les compagnies aériennes personnellement. Par contre, je suis bien conscient que les compagnies aériennes ne sont jamais le type d’entreprise le plus populaire — même si un bon nombre des plaintes courantes contre elles ne sont pas nécessairement justifiées, comme j’ai souvent dit.

Les compagnies aériennes sont particulièrement impopulaires auprès des voyageurs occasionnels ou des non-voyageurs, qui constituent une grande majorité des contribuables à qui on demandera de payer la facture de milliards de dollars du sauvetage. (Bon, aucun de nous ne sera vraiment consulté pour la décision, mais peut-être que l’opinion publique pourrait à nouveau jouer un grand rôle dans les décisions politiques).

L’opinion publique n’est pas particulièrement positive en ce moment, les compagnies aériennes refusant leur obligation légale d’offrir des remboursements lorsqu’elles annulent des vols (c’est évidemment la condition #1 parmi celles énumérées ci-dessous). Soit les compagnies utilisent cela comme levier afin d’augmenter leurs chances d’obtenir un sauvetage, soit elles ne se soucient tout simplement pas de leurs clients, dépendant de ton niveau de confiance envers les compagnies aériennes ou de ta perspective sur leur situation actuelle.

Le fait est que, peu importe si tu souhaites ou non que les transporteurs aériens obtiennent de l’argent des contribuables, ils en obtiendront probablement.

Je peux comprendre pourquoi certains ne veulent pas qu’ils obtiennent de l’argent, mais je ne comprends pas vraiment comment quelqu’un pourrait croire qu’ils n’en auront pas, étant donné tout l’argent déjà distribué par le gouvernement fédéral pendant la crise — sans compter le fait que les transporteurs aériens sont parmi les entreprises les plus touchées.

Certains soutiennent que les citoyens ont besoin de plus d’aide que les transporteurs et que les milliards de dollars du sauvetage devraient donc être utilisés pour les citoyens. Mais si le gouvernement croyait même ne serait-ce qu’un peu à ce principe, il aurait au moins depuis longtemps agi comme les États-Unis et l’Union européenne et exigé que les transporteurs remboursent les voyageurs. Il ne l’a pas fait.

Alors bien qu’on soit intéressé par ton opinion sur l’idée du plan de sauvetage en tant que tel, pour être réaliste on va se concentrer sur quelles conditions pourraient au moins être incluses si on va donner des millards de dollars.

 

10 conditions envisagées dans le monde

Voici un bref aperçu des conditions que plusieurs souhaitent voir dans les plans de sauvetage. Pour une fois, le gouvernement détient la position de force et plusieurs souhaitent qu’il l’utilise pour changer le secteur du transport aérien pour le mieux. Ça semble un peu utopique, mais on ne sait jamais!

 

1. Remboursements

C’est le point le plus évident et sans doute le seul que tout le monde veut voir inclus (ce qui ne veut absolument pas dire que ce sera le cas).

Rembourser les clients devrait absolument être une condition. Les compagnies aériennes contournent les lois contractuelles canadiennes (et les lois explicites des É-U et de l’UE), et il est intenable pour le gouvernement de leur donner l’argent des contribuables et de laisser ÉGALEMENT les compagnies aériennes confisquer l’argent qui appartient aux voyageurs.

Si les compagnies aériennes étaient pour ne pas demander de sauvetage (ce que je n’ai jamais cru possible, tel que je l’ai dit dès le premier jour), alors peut-être qu’on pourrait argumenter qu’elles devraient pouvoir garder l’argent des voyageurs.

Mais elles ne devraient pas avoir les deux. C’est pourquoi on s’efforce de t’aider à obtenir le remboursement auquel tu as droit. Tu peux t’inscrire gratuitement pour obtenir des mises à jour, on aura bientôt du contenu très utile pour toi.

Il y a d’ailleurs une pétition qui circule pour exiger que le gouvernement applique le droit au remboursement comme condition première de tout sauvetage (pétition #1), et une autre plus générale pour demander des remboursement qui a encore plus de signatures (pétition #2). On t’encourage fortement à signer les deux, cela ne prend qu’une minute et ne peut pas faire de mal.

Les États-Unis ont donné aux compagnies aériennes un « bailout » de 25 milliards de dollars, mais ils ont également dit aux compagnies aériennes en termes clairs qu’ils doivent rembourser les voyageurs.

De nombreux Canadiens ont perdu des revenus en raison de la crise et ont besoin de l’argent auquel ils ont droit, et non d’un crédit-voyage nul. Si tu ne vois pas le problème et tu penses encore que les crédits ne sont pas si mauvais… ils le sont. Ne manque pas notre article sur les 5 raisons pour lesquelles les remboursements sont bien meilleurs que les crédits qui sera publié prochainement — inscris-toi.

 

2. Employés

Une autre condition fondamentale est que les employés ne soient pas mis à pied. Le sauvetage ne devrait pas profiter uniquement aux actionnaires, mais aussi aux employés.

C’est ce qu’on a pu voir aux États-Unis. D’une certaine manière, les compagnies aériennes canadiennes reçoivent déjà une sorte de « bailout » — comme la plupart des entreprises canadiennes — sous la forme d’une subvention salariale de 75%, donc cette condition est en quelque sorte déjà en vigueur. Les salaires sont évidemment un coût majeur pour les compagnies aériennes.

 

3. Rachats d’actions

Je ne veux entrer trop en profondeur sur le côté « affaires », je vais donc garder ce point-ci assez simple.

Au cours des 5 dernières années, Air Canada a dépensé 800 millions de dollars (incluant 378 millions l’an dernier seulement) en rachats d’actions pour augmenter la valeur de leurs propres actions (en réduisant le nombre d’actions en circulation).

En d’autres termes, au lieu de mettre de l’argent de côté pour les moments difficiles, la compagnie a dépensé pour augmenter le cours de l’action… et maintenant elle n’a pas assez d’argent et veut l’argent des contribuables.

Ce n’est pas juste eux: tous les grands transporteurs aériens américains ont été fortement critiqués pour cela, car ils ont dépensé 96% de leur flux de trésorerie libre («free cash flow») en rachats d’actions. C’est pourquoi beaucoup de gens là-bas voulaient leur dire que ce problème de liquidité en était un qu’ils ont causé eux-mêmes — et pourquoi plusieurs souhaitaient donc ne pas leur donner de sauvetage du tout.

Ou du moins, ils voulaient une condition dans le plan de sauvetage qui limiterait cette pratique dans le futur pour éviter de devoir demander aux contribuables d’en payer à nouveau les conséquences. Mais cela n’a pas été inclus dans le plan de sauvetage américain.

Bien sûr, le coronavirus était un événement sans précédent dont personne n’avait prédit l’envergure… mais quand même, dans une industrie si volatile où la moindre baisse de la demande détruit les finances d’une compagnie aérienne, plusieurs se demandent pourquoi les compagnies aériennes devraient avoir le beurre et l’argent du beurre et pourquoi les contribuables devraient payer la facture lorsque les dites compagnies aériennes avaient décidé d’utiliser leur trésorerie de cette manière.

 

4. Participation au capital

Sur ce même sujet, une condition qui, selon plusieurs, devrait être non négociable est que le gouvernement obtienne des actions des entreprises dans lesquelles il injecte de l’argent, afin que les contribuables puissent au moins obtenir un retour sur leur investissement, même si c’est plus tard.

Certains disent ceci: les compagnies aériennes veulent plus d’argent que les autres compagnies; d’accord. Mais il devrait aussi y avoir plus de conditions. Le gouvernement américain, pas connu pour ses opinions socialistes, a exigé des actions dans les compagnies aériennes américaines dans leur propre plan de sauvetage: ils ont obtenu des bons de souscription d’actions ( des «stock warrants») pour United, Delta, American et Southwest. Lorsqu’ils seront convertis à un prix fixe, le gouvernement américain sera actionnaire des 4 plus grandes compagnies aériennes au pays.

 

5. Structure du plan de sauvetage

Il ne s’agit pas seulement de devenir actionnaire des transporteurs aériens. Le sauvetage devrait pas être simplement un chèque en blanc gratuit; au moins une partie devrait être un prêt qu’ils pourront rembourser lorsque les choses iront mieux.

Le plan de sauvetage américain a été structuré de telle sorte que le montant du sauvetage qui bénéficierait aux contribuables (charges sociales et impôts sur le revenu générés et indemnités de chômage économisées) serait une subvention qui n’a pas besoin d’être remboursée (70%). Mais le 30% restant est sous forme de prêts qui doivent être remboursés sur 10 ans.

Enfin, le président américain Trump a envisagé de demander que les subventions servent de prépaiement pour les futurs voyages en avion du gouvernement américain à 50% de rabais, afin d’économiser beaucoup d’argent aux contribuables dans l’avenir (le gouvernement est un énorme client pour les compagnies aériennes).

Mais cela aurait été terrible pour les compagnies aériennes, qui peuvent compter sur les voyages d’affaires du gouvernement comme des revenus futurs garantis et ne voulaient pas se priver de ces ventes. Cela n’a pas non plus fait partie du plan de sauvetage final. Il n’est pas clair si c’était une proposition sérieuse ou simplement Trump qui réfléchissait “sarcastiquement” à voix haute encore une fois.

 

6. Protection des voyageurs

Dans de nombreux pays, les experts demandent une meilleure protection des consommateurs dans le cadre d’un sauvetage.

On t’a déjà expliqué en quoi la réglementation canadienne sur l’indemnisation des droits des passagers est très différente de celle de l’UE et favorise beaucoup plus les compagnies aériennes que les passagers. Ca vient d’entrer en vigueur entièrement en décembre 2019, il est donc clair que ce gouvernement n’était pas très motivé à prendre le côté des voyageurs, et ce, même très récemment.

Mais un renforcement de ces mesures pourrait-il être une condition à imposer aux compagnies aériennes si elles souhaitent un sauvetage? Par exemple, en exigeant plus explicitement un remboursement lorsque le transporteur annule un vol peu importe la raison, comme le stipulent les règlementations américaines et européennes pour tous les vols peu importe le transporteur. Ou réparer l’actuelle règle complètement inutile de compensation pour les vols retardés.

Le gouvernement pourrait clairement utiliser leur actuelle position de force pour le faire (et il devrait)… mais il ne le fera probablement pas.

 

7. Rémunération des cadres

Critiquer la rémunération des dirigeants est le passe-temps favori de plusieurs. Ils demandent que la rémunération des dirigeants des compagnies aériennes soit limitée par ce sauvetage. Pour ce que ça vaut, je doute très fortement que cela se produise.

Par exemple, la rémunération de 2018 du PDG d’Air Canada, Calin Rovinescu, était plus de 64M$. Il s’agit d’un ensemble de rémunération de 12M$ et d’un impressionnant 53M$ en options d’actions exercées (tu comprends peut-être maintenant une des raisons pour la stratégie mentionnée plus haut d’utiliser les liquidités pour hausser le prix de l’action au lieu de conserver un fonds pour les imprévus).

Je ne suis pas du genre à penser que le gouvernement devrait s’impliquer dans le montant que les entreprises privées paient à tout employé, personnellement. Les compagnies aériennes sont des entreprises mondiales qui rivalisent mondialement pour les clients mais aussi pour les talents, et elles doivent pouvoir attirer les candidats les plus qualifiés. C’est leur argent de toute façon.

Mais s’ils veulent obtenir des centaines de millions de dollars des contribuables, je comprends pourquoi plusieurs personnes ne veulent pas que nous, les contribuables, payions pour les primes astronomiques que reçoivent les dirigeants; une situation déjà vue trop souvent.

Même si le coronavirus n’est pas de leur faute, ce n’est pas la faute des 1M+ canadiens qui ont aussi perdu leur emploi, et ils ont quand même perdu leur revenu et seraient naturellement frustrés que les impôts futurs qu’ils paient reviennent à des multimillionnaires.

Beaucoup ne veulent pas que les dirigeants des compagnies aériennes soient récompensés personnellement avec l’argent qui est destiné à sauver des emplois et à maintenir l’industrie de l’aviation en vie afin que les consommateurs ne soient pas coincés avec des tarifs plus élevés.

De nombreux dirigeants d’Air Canada ont accepté une baisse de salaire pendant la pandémie de coronavirus, mais nombreux sont ceux qui souhaitent que cela dure plus longtemps comme condition du plan de sauvetage, et ce, pour tous les transporteurs qui reçoivent de l’argent.

 

8. Taxes

Il y a un effort en cours pour réduir les taxes sur les vols comme mesure à court-terme, mais peut-être même à plus long-terme! On t’a démontré auparavant comment les taxes sur les billets d’avion au Canada sont tellement plus élevées que dans la plupart des pays, surtout les États-Unis.

Alors qu’un billet à 100$C au départ d’un aéroport canadien inclurait ≈48$C en diverses taxes (incluant des taxes sur les taxes), un billet à 100$C aux États-Unis inclurait seulement 26$C en taxes (46% de moins). Sans compter que les billets à 100$C sont extrêmement rares au Canada, mais ils sont extrêmement communs aux États-Unis grâces à ces taxes plus basses (et aux compagnies ultra low-cost) — mais je m’éloigne du sujet.

À cause du coronavirus, les États-Unis ont temporairement réduit les taxes (qui sont déjà tellllllement basses). En tout et partout, il y a habituellement au maximum 14$US en taxes fixes au total sur un billet, plus une taxe d’accise fédérale de 7,5% sur le tarif de base. Pour le reste de 2020, le gouvernment a suspendu la taxe de 7,5% et plus de 4$ du 14$ fixe. Ceci stimulera la demande pour le reste de l’année pour tenter de faire en sorte que la reprise soit plus rapide pour les transporteurs aériens.

Au Canada, en plus d’exiger une aide financière directe rapide, selon La Presse, le Conseil national des lignes aériennes du Canada (qui représente les compagnies aériennes) «souhaite que le gouvernement revoie les nombreux tarifs d’aéroports ou de navigation qui rendent leurs coûts d’exploitation plus élevés que dans d’autres pays.»

Est-ce que ça pourrait vraiment se produire? Ça ce serait enfin de bonnes nouvelles à découler de ce coronavirus. Espérons que ce soit le cas.

 

9. Décisions d’affaires

C’est celle avec laquelle je suis le plus en désaccord, mais partout dans le monde, les politiciens essaient d’utiliser les plans de sauvetage pour pouvoir se mêler des décisions d’affaires des compagnies aériennes. Par exemple, ils essaient de s’impliquer pour décider où une compagnie aérienne doit voler ou ne pas voler.

C’est évidemment une idée terrible et je suis confiant que celle-ci sera rejetée. Encore une fois, les compagnies aériennes sont en situation de concurrence mondiale et si leurs mains sont liées par des politiciens, elles ne seront pas en mesure de prendre les décisions nécessaires pour être compétitives, ce qui est mauvais pour tout le monde —  en particulier pour les consommateurs.

C’est l’ingérence du gouvernement qui explique déjà en grande partie pourquoi les billets d’avion sont si chers au Canada: en plus des taxes que nous venons de mentionner, il y a de nombreuses restrictions et réglementations qui limitent la compétitivité de nos transporteurs (le PDG d’Air Canada lui-même l’a dit explicitement).

Un exemple inquiétant est en France: dans le cadre des conditions de sauvetage d’Air France, le gouvernement a complètement interdit les courts vols intérieurs. Pour toujours. Les compagnies aériennes devraient pouvoir décider de voler où elles veulent.

Cette décision est un bon exemple des raisons pour lesquelles plusieurs spéculent que l’union de 15 ans entre Air France et KLM pourrait prendre fin. Le gouvernement néerlandais n’aime pas que le gouvernement français s’implique trop et dilue son propre pouvoir décisionnel et son influence. Les deux gouvernements ont des parts égales mais ne fourniront pas un sauvetage égal, suscitant des tensions.

Le gouvernement français exige également le choix d’avions Airbus plutôt que Boeing pour le renouvellement de leur flotte. Bonne chance pour obtenir des bons prix quand le vendeur sait que tu es contraint de faire affaires avec lui (les transporteurs ne paient habituellement jamais le prix «de catalogue» pour les appareils — les négociations de prix sont toujour vitales).

En fait, Lufthansa, le plus grand groupe de compagnies aériennes d’Europe, envisagerait présentement l’option de la protection de la mise en faillite au lieu d’accepter un sauvetage qui l’obligerait à laisser le gouvernement allemand décider ce qu’ils doivent faire de l’entreprise, comme où offrir des vols. Oui, ils envisagent de simplement refuser les milliards!

 

10. Itinéraires pendant le coronavirus

Enfin, aux États-Unis, le plan de sauvetage oblige les compagnies aériennes à garder au moins un vol quotidien vers chaque destination desservie, afin de permettre à ceux qui ont besoin du service aérien pour des raisons essentielles.

L’intention est bonne, mais en pratique, cela signifie que des centaines d’avions presque vides survolent inutilement les États-Unis à tout moment, comme hier à 13 heures:

Carte de l’espace aérien américain à 13h le 1er mai (crédit photo: FlightRadar24)

 

Ceci est un aperçu de notre article de la semaine prochaine sur le nombre de personnes qui volent encore aux États-Unis en ce moment (avec une mise à jour des chiffres au Canada d’il y a 3 semaines).

Mais disons que c’est presque assuré que cette exigence ne fera pas partie du plan de sauvetage canadien.

 

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Sommaire

Il est très probable que les transporteurs aériens canadiens obtiennent un sauvetage de la part des contribuables, et tout un à part de ça! On veut savoir: es-tu en accord avec ce plan ou non? Comme il y a de fortes chances que le sauvetage se concrétise peu importe ton opinion sur le sujet, quelles conditions aimerais-tu voir imposées par le gouvernement dans le cadre du plan de sauvetage?

Que penses-tu du plan de sauvetage? Dis-le-nous dans les commentaires ci-dessous.

 

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Photo de couverture: avions à l’aéroport de Toronto-Pearson (crédit photo: Wikimedia Commons)

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Andrew D'Amours

Andrew est le cofondateur de Flytrippers. Il est passionné de voyages, mais aussi de l'industrie du voyage elle-même en tant qu'ancien consultant en gestion. Il partage son expérience et t'aide à économiser sur tes voyages. En tant que voyageur très économe, il adore trouver des bons deals et avoir des voyages gratuits grâce aux points de récompenses de voyage... pour l'aider à visiter chacun des pays du monde (compte actuel: 71/193 pays, 47/50 États Américains & 9/10 Provinces Canadiennes).

Cet article a 2 commentaires

  1. Hay philippe

    Je trouve incorrect la façon d’agir dés compagnies aériennes j’ai du acheter deux autres billets d’avion car mon billet original était annulé le deuxième billet également annulé et le troisième également .
    J’ai acheté tout ces billets à la même compagnie air transat pour ne pas la citer .
    Ilsont annulé les billets achetés on créer des vols de rapatriements plus cher que les originaux c’est payant pour eux mais révoltant pour nous et après on nous répond que l’on va vous créditer vos billets pour vos futurs voyages . qui plus est votre crédit si il est supérieur à votre nouveau voyage le solde tombera dans la poche de la compagnie ,si le solde est inférieur à la nouvelle réservation il vous faudra payer la différence .
    Si ce n’est pas de l’arnaque cela y ressemble plutôt beaucoup .

  2. Turcotte

    Je suis contre le sauvetage des cies aériennes qui ont agi de manière cupide sans penser aux lendemains ( Bah! de toutes manières si ça va mal le gouvernement (nous, les tits cayes!) va nous subventionner) J’en ai assez de ces Gros Chef Bandit!
    Qu’ils se mette sur la loi de la faillite comme Lufthansa.

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