Alexandra est blogueuse-invitée chez Flytrippers. Lisez sa bio au bas de cette page.
Comme le Chili est un pays magnifique, mais qu’il est si rarement en rabais, profitons du fait qu’il y a eu un des meilleurs spéciaux de tous les temps vers la capitale Santiago pour vous faire découvrir sa beauté.
En effet, l’aller-retour à 499$ de la semaine passée sur la page de deals de vols pas chers de Flytrippers était un prix incroyable.
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Mais les sublimes paysages de ce pays valent le coût, même quand les billets sont le double de ce prix, comme c’est souvent le cas.
Je poursuis donc la série d’articles de Flytrippers sur l’Amérique du Sud pour vous partager ce récit de mon voyage au Chili.
En mai 2017, je suis rentrée au bercail, des étincelles plein les yeux, ces yeux qui se sont posés sur tant de beauté, ces mêmes yeux qui en ont croisés d’autres et qui, parfois, s’y sont attardés. Ces yeux, déjà, un peu plus ouverts. Ces petits trésors d’orbites qui, aujourd’hui, en redemandent.
Trois semaines auparavant, on pourrait dire hier, je m’envolais, seule et en quête d’aventure, vers le Chili, terre de variété et de contrastes; des glaciers de la Patagonie au désert d’Atacama. Je dois dire d’entrée de jeu que j’ai été servie.
En un seul voyage de 3 semaines, j’ai vu plus de diversité qu’en combinant de nombreux voyages passés.
Torres del Paine
C’est dans la région de Magallanes et de l’Antarctique chilien, région habitée la plus australe du monde, qu’a débuté mon périple. Trois vols, deux longs transits et deux autobus plus tard, j’allais finalement pouvoir admirer la 8ème merveille du monde. Oui, la 8ème.
C’est qu’en novembre 2013, le parc national Torres del Paine a gagné le titre de 8ème merveille du monde lors d’un concours dirigé par le site « virtualtourist.com », appartenant au groupe TripAdvisor. Torres del Paine a emporté ce titre parmi 330 destinations de plus de 50 pays. Ses paysages presque surnaturels sont d’ailleurs prisés par de nombreux photographes.
Pour les visiteurs, la saison haute s’étend du 1er octobre au 30 avril. Normalement, à l’extérieur de cette période, de nombreux sentiers sont fermés et les refuges le sont tous également. Toutefois, pour la première fois, cette année, il était possible d’effectuer le Trek W, randonnée la plus courue du parc, en saison basse.
Des règles particulières s’appliquent cependant pour toute personne qui souhaiterait effectuer le Trek entre le 1er mai et le 30 septembre. La plus importante étant l’obligation d’être accompagné d’un guide reconnu par la CONAF (Corporación Nacional Forestal) et possédant un permis de travail délivré par la municipalité Torres del Payne.
Il faut également s’attendre à des conditions météorologiques peu clémentes. Au cours de notre randonnée, nous avons eu droit à un combo idyllique (appréciez le sarcasme) de pluie, de neige et de températures rejoignant les -10 la nuit. « La première neige de l’année », nous a-t-on dit. On se serait presque cru chanceux, n’eut été du froid glacial qui l’accompagnait et du fait que la pluie avait déjà trempé tous nos vêtements et notre équipement.
Malgré les difficultés additionnelles associées à de telles conditions, avoir le privilège d’admirer la beauté incontestable des paysages du parc, paré de ses plus belles couleurs, sans une marée de touristes qui en arpentent les sentiers, n’a pas de prix. C’est que nous n’étions pas uniquement à l’autre bout de monde, mais également seuls au monde à sillonner entre lacs et montagnes enneigées.
Sachez aussi, pour les moins aventureux et les plus frileux, qu’il est également possible d’effectuer une partie du trek en 4 jours et 3 nuits, puis de dormir dans les deux refuges qui demeureront désormais ouverts à l’année, les refuges Los Cuernos et Paine Grande.
Mes coups de cœur : Le glacier Grey et le lac Pehoé.
Le désert d’Atacama
Spontanée et impulsive que je suis, alors que j’avais initialement prévu poursuivre mon aventure en Argentine en gagnant les glaciers d’El Calafate et les sommets d’El Chaltén, j’ai plutôt troqué le froid et l’humidité de la Patagonie pour l’aridité du désert « extraterrestre » d’Atacama, suivant ainsi les judicieux conseils de Diego, le propriétaire de l’auberge où je séjournais, et les recommandations de quelques compagnons de voyage.
Réputé pour ses cieux étoilés, le désert d’Atacama possède les plus grands et plus puissants télescopes du monde. Le spectacle que vous réserve une nuit sous le ciel du désert d’Atacama est des plus grandioses.
On y retrouve de nombreux observatoires professionnels internationaux, notamment celui d’ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array ou en français « grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama »). Une sortie d’observation des astres vous permettra entre autres de poser votre regard sur les anneaux de Saturne, dont on entend tous parler depuis la petite école, mais que peu ont eu la chance de voir de leurs yeux.
Outre le « stargazing », siégeant au pied du majestueux Licancabur, la ville de San Pedro d’Atacama et ses trop nombreuses agences touristiques offrent une multitude d’activités pour divertir tout un chacun. Isolée au cœur du désert rouge et avec ses ruelles poussiéreuses en terre battue, y mettre les pieds, c’est un peu comme voyager dans le temps jusqu’aux dernières décennies du 19e siècle ou percer l’écran d’un film du Far West.
Et si l’on osait s’attendre à quelconque monotonie ou banalité en visitant un désert, il en est tout autre lorsque l’on parle du désert d’Atacama, bordé de chaînes de volcans, de geysers bouillonnants, de lacs aux couleurs vives, d’étendues de sel et plus encore. Les paysages les plus diversifiés y sont à portée de main et des visites y sont organisées quotidiennement. C’est à croire que tout est possible : de la randonnée à bicyclette dans la Vallée de la mort à l’ascension d’un volcan actif, le Láscar.
À noter que la vallée de la mort n’a rien de terrifiante, quoi que puisse en laisser présager son nom. On aurait autrefois voulu la nommer la Vallée de Mars (Marte en espagnol), sous la même thématique que sa voisine, la Vallée de la Lune, mais une erreur de traduction s’y serait glissée et lui aurait valu son nom macabre.
Ceci dit, entre vous et moi, après avoir vu le cratère d’un volcan actif et possiblement effectué des randonnées vous menant à des altitudes de 6 000 mètres, comme celle du sommet de SaireCabur, pour les junkies d’altitude, ça sonne drôlement mieux de dire que vous avez également visité la Vallée de la Mort.
Toujours dans le désert d’Atacama, les âmes romantiques et les esprits rêveurs seront séduits par les légendes et les mythes portés par la tradition orale, très importante en ces lieux. Des histoires d’amour déchirantes entre volcans royaux vous borderont lors des nuits plus fraiches du village-oasis de San Pedro d’Atacama, où l’on dit que même le temps s’écoule plus lentement.
Le circuit Uyuni
Finalement, parce qu’on s’imagine difficilement un voyage se terminer sans une saucette en mer, je me devais de ponctuer le mien d’un saut dans une mer…de sel ; El Salar de Uyuni.
À partir de San Pedro d’Atacama, parmi les nombreuses possibilités existe celle d’effectuer un circuit de 3 ou 4 jours en Bolivie. Le circuit débute avec la visite de la Réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa, permettant d’observer le Licancabur d’un peu plus près et d’admirer d’autres lacs, dont le plus impressionnant est sans l’ombre d’un doute la Laguna Colorada, qui aurait mérité un nom sanglant bien avant la vallée de la mort.
Puis, comme on aime réserver le meilleur pour la fin, c’est avec le Salar d’Uyuni que se clôt le parcours, à observer le soleil sous toute sa splendeur se lever pour envelopper chaleureusement son sol infiniment blanc.
Sommaire
Le Chili, c’est une destination exceptionnelle que j’ai adoré découvrir. C’est un incontournable dans cette région, autant pour les randonneurs que les gens qui veulent explorer un pays si varié… et magnifique!
Vous pouvez également lire mon récit de voyage en Islande et mon récit de voyage au Pérou.
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Vous pouvez lire les 16 autres articles d’inspiration voyage sur l’Amérique du Sud sur Flytrippers.
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Photo de couverture: campement Paine Grande à Torres del Paine (crédit photo: Alexandra, auteure de l’article)
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Publié le 12 août 2017, mis à jour le 5 mai 2019