Maude est blogueuse-invitée chez Flytrippers. Suis-la sur Instagram et vois sa bio au bas de cet article.
Les pays d’Asie du Sud-Est en font rêver plus d’un, avec leurs plages idylliques, leurs tarifs abordables et les kiosques de bouffe de rue délectables. Le Vietnam ne fait pas exception, et vous offre exactement ce que vous espérez! Voici le récit de mon périple de trois semaines au Vietnam. Je suis tombée sous le charme de cette destination aussi magnifique que délicieuse.
Je rêvais depuis longtemps de réserver mon premier voyage de ce côté du monde, et un billet à prix alléchant sur les ailes de Qatar Airways m’a convaincue. Mon vol partait de Birmingham (j’habitais en Angleterre) et coûtait environ 500$C aller-retour. Direction, Hô Chi Minh-Ville (ou Saïgon, pour les intimes)!
Mon plan était simple : j’avais réservé une auberge pour trois nuits, après quoi je comptais remonter la côte du pays en train et en avion pour rejoindre Hanoï, voir la baie de Hạ Long et finir par l’île de Phú Quốc, en pleine mousson.
Mon itinéraire:
Saïgon – Nha Trang – Hội An – Hanoï – Baie de Hạ Long – Phú Quốc – Cần Thơ – Saïgon
Jours 1 à 3 – Saïgon et la mousson
Dès mon arrivée, c’était le déluge. Il faut dire que j’avais choisi un mois un peu risqué : mi-septembre, qui marque normalement les dernières semaines de la saison humide, soit la mousson. Ce n’était pas grave parce que j’avais de bonne chaussures, un imperméable turquoise à toute épreuve et ma bonne humeur – je savais que je mangerais bientôt la meilleure bouffe de ma vie!
J’ai choisi une auberge qui me coûte environ 7$C par nuit, déjeuner inclus.
Je ne le savais pas au moment de réserver, mais elle appartient à un Québécois qui habite maintenant le Vietnam. Il gère plusieurs auberges qui portent le nom de Nguyen Shack. Je recommande vivement cet endroit! Les dortoirs sont propres et spacieux, les lits sont confortables et le déjeuner est copieux : fruits frais, omelette, café, smoothie… tout ce que vous voulez!
J’ai profité de ces journées à Saïgon pour explorer la ville à pied (je ne fais pas encore confiance aux motos) et pour manger tout ce qui me fait envie! J’enchaîne donc les bols de Phở, les bánh bao, les fruits exotiques et les noix de coco (qui coûtent à peine 40 sous auprès des marchands de rue).
Je visite le musée des vestiges de guerre, je m’exerce à traverser la rue sans mourir (comme mon cousin me l’a conseillé, il suffit d’avancer et de ne JAMAIS ralentir ni accélérer – les conducteurs vont t’éviter) et je goûte aux saveurs de ce pays extraordinaire.
Comme je n’avais que trois semaines pour remonter jusqu’à Hanoï, je devais choisir le moyen le plus efficient de me déplacer d’une ville à l’autre. J’ai opté pour Nha Trang comme destination suivante, malgré les conseils de voyageurs rencontrés à l’auberge, qui me faisaient les éloges de Mũi Né. Je voulais une belle plage, et Jetstar proposait des vols très abordables (30$C) entre Hô Chi Minh et Nha Trang – la question était donc réglée.
Jours 4 et 5 – Nha Trang et les Russes
Petit conseil : quand plusieurs voyageurs expérimentés vous recommandent un endroit plutôt qu’un autre, écoutez-les. Je n’en ai fait qu’à ma tête cette fois et je l’ai regretté. La plage était magnifique, déserte, et la mer de Chine était brûlante… mais c’est tout.
Mis à part le temple Po Nagar, que j’ai visité et que j’ai beaucoup aimé, je n’ai pas particulièrement de choses positives à dire sur Nha Trang. C’est une destination balnéaire très prisée des Russes, à un point tel que les menus ne m’étaient pas offerts en anglais, ni en vietnamien, mais en russe!
Il y avait autant de Russes à Nha Trang que de Québécois à Varadero. Je n’ai pas eu l’impression de vivre une expérience authentique, disons-le comme ça. J’ai même décidé d’écourter mon séjour d’une nuit pour me rendre à Hội An et retrouver l’ambiance que je cherchais. Au diable les plages! Les pagodes me tentaient plus.
Jours 6 à 9 – Hội An
Pour me rendre à Hội An, j’avais le choix entre un autobus ou un train de nuit qui prennent tous deux environ 12 heures (pour 20$C), ou un avion (45$C).
J’avais envie de vivre l’expérience du train de nuit, alors c’est ce que j’ai réservé auprès de Vietnam Railways en passant par le site 12Go Asia. Les trains sont assez fiables au Vietnam, et selon les nombreux forums et locaux que j’ai consultés, ils sont sécuritaires pour une femme qui voyage seule. J’ai payé un extra pour avoir la couchette du haut. Elle était plutôt confortable!
Je n’ai toutefois pas fermé l’oeil, car tous les arrêts sont annoncés sur le haut-parleur. Pratique pour ceux qui ne veulent pas rater leur arrêt… mais pas pour ceux qui veulent dormir.
La gare de train se trouve à Da Nang, à quelques minutes de Hội An.
LIRE AUSSI: 10 nuits gratuites dans un hôtel 5-étoiles de Da Nang
J’ai payé sur place un transfert en minivan jusqu’à mon auberge, Tipi Hostel. J’y suis restée trois jours. Une autre fille, Julia, partageait mon dortoir. Nous avons passé ces journées à explorer Hội An, qui m’a tout de suite conquise!
Les rues verdoyantes, les lanternes colorées accrochées partout, les petites boutiques de vêtements sur mesure… C’était magnifique.
Hội An est surtout connue pour sa vieille ville, que traversent des canaux.
Ancienne ville portuaire, son architecture éclectique reflète différents héritages tirés époques et de styles variés. On y trouve même un emblématique pont couvert japonais avec sa pagode. Il y en a pour tous les goûts! Il est d’ailleurs très facile de se déplacer à vélo.
Julia et moi en avons profité pour nous rendre à la plage de An Bang, à environ 40 minutes de vélo. C’est un trajet facile et particulièrement pittoresque, qui nous a fait longer des rizières, puis des pêcheurs au coucher du soleil au moment du retour.
Le deuxième jour, je suis allée visiter le sanctuaire de My Son. L’une des excursions d’une journée les plus populaires à partir de Hội An, les anciennes ruines de My Son datent du royaume de Champā, qui a régné sur la région du IVe au XIVe siècle.
Bien que abandonnés depuis des siècles, il y a encore plus de 70 temples et tombes hindous dans cette vallée qui ont à juste titre valu à My Son d’être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Jours 10 à 13 – Hanoï et la baie de Hạ Long
Pour me rendre à Hanoï, étant donné qu’une distance de 800 kilomètres sépare les deux villes, j’ai encore une fois pris l’avion. Les vols domestiques sont très abordables, et quand on a peu de temps devant soi pour couvrir le maximum de distance, le choix est facile.
Pour ce qui est de Hanoï, la capitale, je n’y ai pas passé assez de temps pour bien l’explorer. Elle regorge de jolis lacs, de petits temples et de musées. C’est certainement une ville qui mérite d’y passer au moins quatre jours pour bien l’apprivoiser et découvrir ses multiples facettes.
LIRE AUSSI: 8 expériences à vivre lorsqu’on visite Hanoï
Mais, la raison pour laquelle je tenais absolument à me rendre à Hanoï au lieu de concentrer mon exploration au sud et au centre du Vietnam est simple : la baie de Hạ Long.
Je voulais la voir.
J’avais donc prévu y passer deux jours et dormir sur un bateau, qu’on appelle un junk boat. La compagnie Annam Junk me prendrait donc devant mon auberge le matin avant de me conduire jusqu’au point de départ du bateau, soit environ 3 heures de route.
Si c’était à refaire, je choisirais plutôt de dormir sur l’île de Cát Bà, directement dans la baie. Comme j’avais seulement deux jours en tout, j’ai opté pour la solution plus dispendieuse et qui me semblait la plus facile.
De toute manière, la baie était aussi splendide que je l’espérais. Et des milliers de fois plus grandiose en personne! J’y ai fait du kayak de mer, j’ai grimpé plusieurs centaines de marches pour avoir une vue extraordinaire, j’ai visité une ferme de perles et j’ai appris à faire des rouleaux de printemps. Ah, et j’ai bu de l’eau de coco!
Jours 14 à 18 – Phú Quốc, mon entêtement et le delta du Mékong
Après Hanoï, mon plan était de me rendre en avion sur l’île de Phú Quốc. Oui, malgré la mousson, malgré les prévisions et malgré les conseils de tout le monde.
Mon conseil? Si tous ceux à qui vous parlez de votre idée d’aller sur une île tropicale en pleine mousson vous répètent d’aller ailleurs, vous devriez les écouter.
Je vais donc me contenter de dire qu’au lieu de passer quatre belles journées sur la plage à me prélasser, j’ai passé deux jours à combattre des araignées géantes sous la pluie, avant d’écourter mon séjour de deux jours pour retourner à Saïgon et prendre un bus vers le delta du Mékong.
Au final, je ne regrette pas du tout d’être allée à Phú Quốc. J’ai passé une soirée géniale à apprendre à mes hôtes vietnamiens comment jouer à “Je n’ai jamais…”, on a beaucoup ri!
Et si je n’y étais pas allée, on ne m’aurait peut-être pas recommandé le delta du Mékong pour mes derniers jours de voyage… De Saïgon, j’ai pris le bus vers Cần Thơ, un trajet de quatre heures hyper confortable pour moins de 10$C.
J’ai adoré ma visite dans ce coin du pays. J’ai dormi à l’auberge Nguyen Shack de Cần Thơ, qui appartient aussi au Québécois. La nourriture était encore une fois délicieuse! Et cette auberge est assez originale, puisqu’on y dort dans des petites cabanes le long d’un bras du Mékong.
La cuisinière de l’auberge m’a recommandé la visite du marché flottant de Cái Răng.
Je suis donc partie le lendemain matin en chaloupe à moteur pour rejoindre le marché au lever du soleil.
C’est très impressionnant de voir les marchands négocier à bord de leur embarcation. Ils se passent des articles, des fruits, de la soupe à bout de bras…
Les habitants du delta du Mékong se déplacent d’ailleurs majoritairement en bateau.
Jours 19 à 21 – Saïgon
Pour mes deux derniers jours au Vietnam, je me suis contentée de visiter Saïgon plus en profondeur. J’ai marché du matin au soir pour prendre le pouls de cette destination.
Verdict : ça grouille de partout. Les scooters zizaguent entre les piétons et les voitures. Toutes sortes d’odeurs vous titillent les narines. La scène gastronomique est incroyable. J’ai adoré.
Sommaire
Ces trois semaines sont passées très vite. Je ne me suis jamais sentie en danger, peu importe l’heure. Évidemment, je suis toujours prudente, mais les Vietnamiens sont très chaleureux et toujours prêts à aider. En trois semaines, je n’ai pas pu tout voir – par exemple, j’aurais voulu passer plus de temps à Hanoï, et aller visiter les montagnes de Ninh Bình, qu’on appelle la “baie de Hạ Long terrestre”. J’aurais aimé voir Sapa et ses rizières… et visiter Huế. Mais ce n’est que partie remise!
Qu’ajouterais-tu à cet itinéraire de voyage au Vietnam? Dis-le-nous dans les commentaires ci-dessous.
Flytrippers a quelques autres articles sur le Vietnam:
- 8 arrêts pour découvrir le Vietnam
- 10 nuits gratuites dans un hôtel 5-étoiles au Vietnam
- Parcourir le Vietnam à moto, une façon différente de voyager
- 8 expériences à vivre lorsqu’on visite Hanoï
- Hội An: la magnifique ville des lanternes
- Les mains géantes du Golden Bridge à Bà Nà
Ou sur les pays voisins du Vietnam:
- 5 raisons d’inclure le Laos à ton voyage en Asie du Sud-Est
- 18 choses à savoir avant un voyage en Thaïlande
- Voyager en sac à dos à travers la Thaïlande
- Chercher le choc culturel en Thaïlande
- Bénévolat avec des chiens en Thaïlande
- 5 nuits d’hôtels gratuites à Bangkok
- Vidéo pour découvrir Bangkok
- 11 photos de la Thaïlande
Tu veux recevoir plus de contenu pour découvrir des destinations géniales?
Explore des destinations géniales: inspiration de voyage
Apprends des trucs de pro: astuces de voyage
Découvre les voyages gratuits: récompenses voyage
Photo de couverture: la baie de Hạ Long (crédit photo: Maude, blogueuse-invitée)
Divulgation publicitaire: Par souci de transparence, Flytrippers peut recevoir des commissions sur les liens inclus dans cet article, à coût nul pour toi. Merci de les utiliser pour nous encourager gratuitement, nous l’apprécions! Tu nous permets de continuer à trouver gratuitement d’excellents deals et à offrir gratuitement du contenu intéressant. Puisque nous avons à coeur notre mission d’aider les voyageurs et que notre réputation et notre crédibilité priment sur tout, nous ne recommanderons JAMAIS un produit ou service dans lequel nous n’avons pas confiance ou que nous n’utilisons pas nous-mêmes et nous ne donnerons jamais à aucun tiers parti le moindre contrôle sur notre contenu. Pour plus de détails sur notre politique publicitaire, clique ici.
Allô! Mui Ne est également une destination touristique pour les Russes et ils prennent beaucoup de place, on va dire. Il y a quand même un petit village de pêche et quelques bons restos mais une journée suffit. Par contre, à Hué, c’est très joli. J’y ai rencontré une Vietnamienne qui avait fait son bac à l’UQÀM! Les hébergements sont propres, la cité impériale est à voir et il y a des croisières sur la rivière, c’est magnifique. Si tu as la chance d’aller à Bao Loc, il faut absolument voir la chute de Dambri. Bref, moi-même je n’ai pas pu tout voir en un mois et je compte y retourner!